XML s'impose dans
la sphère de l'e-gouvernement Par JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0210/021017_egovxml.shtml Lancer l'impression Jeudi 17 octobre 2002
XML n'est pas un outil
de niche pour les gouvernements Dans ce cadre, XML apparaît comme un outil à fort potentiel, mais il important de noter que ce potentiel n'est pas encore déployé, principalement - à en croire les gouvernements interrogés dans l'enquête - parce que les coûts d'implémentation d'applications basées sur XML sont à la fois mal évalués, et jugés probablement non négligeables. Beaucoup de réflexion
autour de la technologie - Le gouvernement fédéral américain, tout d'abord, s'est ainsi doté depuis plus de deux ans d'un organisme de promotion et de développement des applications XML d'e-gouvernement: le XML Working Group qui a notamment participé à l'élaboration de structures de données XML (définitions de type de document) permettant à des entreprises d'interfacer leurs systèmes d'information avec les systèmes gouvernementaux. - La Commission Européenne, de son côté, a permis - parmi d'autres réalisations - l'élaboration d'un vocabulaire XML spécifique à la description de la fourniture de contenu et services aux citoyens et entreprises par les gouvernements. Son nom: GOVML (Governmental Markup Langage). - En France, l'ATICA (Agence pour les Technologies de l'Information et de la Communication dans l'Administration), joue le rôle de relai entre les administrations et des groupes de travail comme ceux de l'OASIS, qui vient de lancer un Comité Technique autour des "Standards basés sur XML pour l'e-gouvernement", un comité instigué notamment par des représentants des gouvernements du Royaume-Uni, de la Finlande et des Etats-Unis. Rappelons qu'OASIS est un organisme de standardisation et de spécification sur des technologies comme XML ou les Web Services. Quelles applications envisager
dans le futur ? Dans nos colonnes, en juillet dernier, Andreas Zeitler, Member of Executive Board, responsable Ventes & Marketing chez Software AG (une entreprise qui se présente sous l'appellation: "The XML Company"), insistait sur l'utilité d'XML pour le stockage dans ce format de documents émanant du gouvernement (feuilles d'impôts par exemple), principalement pour des questions de non-répudiation. Mais des problèmes
demeurent
Par ailleurs, XML souffre d'une image un peu "fouillie", où la multiplicité des vocabulaires construits autour du format nuirait dans l'esprit de certain à la vocation d'interopérabilité de la technologie. Mais le véritable problème n'est pas là: l'esprit même d'XML est de permettre la déclinaision de vocabulaires spécifiques. Seulement, on constate que si les besoins verticaux sont adressés très correctement, les besoins "horizontaux" tels que ceux de l'e-gouvernement ne sont pas encore assez développés. Si l'XML et même parfois les Web Services (basés sur XML, rappelons-le) sont pris au sérieux par les gouvernements, les priorités sous-jacentes (partage de données, sécurité) inscrivent les initiatives dans une perspective plus large qui d'une part rapproche les besoins de l'e-gouvernement de ceux de l'entreprise étendue, d'autre part conduit les premiers à adopter une approche similaire à celle des seconds dans la budgétisation de leurs dépenses informatiques. Décidemment, l'XML fédère au delà même de son champ de compétences.[Jérôme Morlon, JDNet] Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster Copyrights et reproductions . Données personnelles Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE |
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