La DSI du Conseil Régional
de Bourgogne en chiffres
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Nombre
de postes de travail
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320 |
Nombre
de serveurs
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18 |
PC
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Windows |
Serveurs
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Linux et UNIX |
Bases
de données
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Oracle et PostgreSQL |
Système
de messagerie
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Microsoft Exchange |
JDNet Solutions Quelles sont
les principaux systèmes métier que vous mettez en oeuvre ?
Jean-Marc Legouhy.
Il s'agit d'applications de gestion nécessitant des fonctions particulières liées
au traitement des finances publiques. Nous disposons également de briques visant
à répondre aux enjeux de la décentralisation, notamment dans le domaine de l'attribution
des financements relatifs aux formations professionnelles.
Qu'en
est-il des technologies choisies ?
Côté fonctions financières, nous avons opté
pour le progiciel Grand Angle Environnement de la société de services informatiques
Unilog. Cette application basée sur des serveurs UNIX est accessible chez
nous par le biais de terminaux en mode Windows. Elle s'adosse à un entrepôt
de données Oracle.
Quant à nos solutions de gestion des formations, elles s'articulent autour
d'un extranet reposant sur une architecture Open Source. A savoir : une distribution
Linux (Red Hat) combinée à une base de données PostgraSQL.
Notre intranet a été doté du même environnement.
Quelle est votre position vis-à-vis de l'Open
Source ?
Nous sommes très ouverts aux technologies Open Source. Ce
modèle est avantageux à plusieurs titres. Il permet d'avoir accès
aux codes sources des programmes tout en contribuant à réduire le
coût d'acquisition des applications. Nous optons pour ce type de licence
dès que nous en avons la possibilité, sans perdre de vue bien entendu
les questions métier et les problématiques techniques abordées
au fil des projets.
Le Conseil Régional de Bourgogne
est présent sur plusieurs sites...
L'un de nos tous derniers chantiers avait justement pour but de
rationaliser notre infrastructure réseau inter-implantations. Concrètement, l'objectif
était de faire transiter l'ensemble des appels téléphoniques
en provenance de nos trois sites les plus éloignés via nos liaisons louées
existantes (France Télécom) - dont le rôle restait limité
jusqu'alors au transport de données informatiques. Cette migration est
en cours.
Pour ce projet, nous nous appuyons sur l'outil de téléphonie sur
IP de Tenovis (ICC). A la différence d'autres produits (Cisco, etc.), il
évite d'avoir à conserver des technologies de télécommunication
tierces (autocom IP). De ce fait, nous pouvons exploiter sans difficulté
de compatibilité l'ensemble des fonctions nécessaires (transfert,
groupement de postes, etc.). Au delà d'une réduction des dépenses
en matière d'autocom, cette consolidation présente pour principal
avantage de faciliter l'administration du réseau téléphonique.
Quel sera votre prochain
grand projet ?
Le prochain chantier concernera notre système de sauvegarde
- qui est constitué pour l'heure de lecteurs à bandes pilotés par
un serveur ArcServ (Computer Associates).
L'augmentation des volumes de données à manipuler implique
de revoir profondément notre architecture serveur ainsi
que nos capacités réseau. Nous devons en effet pouvoir supporter
des transferts de données plus important - ce qui implique notamment de
passer en très haut débit (xGigabit/s).