Mercredi 9 février 2000
Renault
va investir 500 millions de francs dans le commerce en ligne
François
Hinfray, directeur commercial de Renault,
vient de dévoiler un ambitieux programme de développement
du constructeur automobile en matière d'e-commerce.
Avec un investissement de 500 millions de francs, le groupe
compte ouvrir quatre sites à des dates plus ou moins
définies. Et ce "pour accroître la couverture
potentielle même si nous ne disposons de peu d'éléments
de référence en Europe sur ce type d'activité",
précise-t-on chez le constructeur.
Le premier site, carevia.com, ouvrira donc ses portes en octobre.
Conçu comme un portail de voitures d'occasion toutes
marques confondues, il sera doté de tous les services
financiers qui s'y rapportent. Le public visé est avant
tout français puisque le développement européen
est prévu pour l'année suivante. François
Hinfray a d'ailleurs indiqué son intention de devenir
le numéro un européen des ventes de voitures d'occasion d'ici
2003.
Le second site au
programme devrait voir le jour d'ici la fin de l'année
et sera la vitrine de la marque. Il permettra aux clients
de configurer le modèle de voitures souhaité,
de disposer du prix et d'être mis en relation avec un
concessionnaire. Sur ce dernier point, le constructeur se
veut d'ailleurs rassurant sur la capacité de ses troupes
à assimiler l'internet. "Le réseau extranet
Renault Net mis en place pour assurer la liaison entre les
différents concessionnaires a porté ses fruits.
2.200 de nos concessionnaires européens sur 2.500 sont
équipés avec cette technologie et cela devrait
leur permettre de basculer facilement vers l'Internet.",
affirment les responsables du projet.
Quant aux deux autres sites, ils ne sont pour l'instant qu'à
l'état de projet dans la mesure ou Renault est en phase
de négociation pour leur lancement.
Le premier d'entre eux , toujours grand public, devrait se
faire en partenariat avec d'autres marques et aura pour finalité
de comparer, "objectivement", les prix entre les
constructeurs. Le second, purement B to B, s'adressera, "aux
grands comptes de la marque".
Renault compte aussi convertir toutes ses concessions dans
le monde à l'internet et notamment dans les pays où
sa notoriété est bien assise comme en Turquie,
en Argentine ou au Brésil. Ce dernier pays servira
de pilote dans ce domaine dés l'année prochaine.
A l'heure actuelle il n'existe aucune division Internet dans
le groupe Renault mais 40 personnes ont été
affectées à l'activité e-commerce.
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