Actualité / E-Commerce
Jeudi 16 mars 2000

SPECIAL CAPITAL IT ----------
E-mail vision ou la fidélisation par l'e-mail

L'offre en service permettant de fidéliser les clients sur les sites marchands continue de s'étoffer. Après les coupons de réductions, les points cadeaux, E-mail Vision, une start-up fondée en mai 99 par Nick Heys, ancien du marketing direct, veut proposer un nouvel outil. Cette société, qui se présentait devant les investisseurs réunis à Capital-IT, veut en effet vendre aux sites marchands des solutions clés en main de newsletters ciblées pour fidéliser les clients.
"Et ces marchands doivent externaliser ce service car il réclame une infrastructure complexe et des compétences spécifiques", explique Nick Heys.
La société prendra donc en charge "la planification, la création et la diffusion des campagnes, le suivi des résultats via extranet, l'hébergement et la maintenance des données ainsi que des conseils et du service technique."
Mais ce concept est valable seulement si l'utilisateur accepte de donner des renseignements le concernant.
Une hypothèse qui est pourtant loin d'être vérifiée.
" Effectivement l'utilisateur n'aime pas se retrouver spammé avec des messages qui ne le concernent pas. Mais s'il sait que l'offre est personnalisée, il sera sans doute plus sensible à la newsletter".
En tout cas séduites par le procédé, Clust, MTV ou MSF ont déjà signé des contrats avec e-mail vision. La start-up vient pas ailleurs de boucler un premier tour de table de 4 millions d'euros dans lequel ABN Amro apportera 2 millions d'euros. Le but étant d'ouvrir rapidement des bureaux en Allemagne ou en Angleterre. Nick Heys considère d'ailleurs que le marché européen ne comporte pas vraiment de concurrence dans le secteur. "Nos vrais rivaux sont clairement américaines. Digital Impact ou Kana, cotées au Nasdaq, ont par exemple une puissance financière énorme. Mais l'avantage c'est que pour s'implanter en Europe, ils doivent procéder à des acquisitions. Or à part nous, le marché est vierge".
La start-up doit quand même faire vite en signant notamment des partenariats. "Les web agencies ou les agences de marketing direct sont idéales pour cela car elles peuvent nous intégrer dans leurs solutions proposées au clients".
Nick Heys estime que le secteur connaîtra un véritable point d'orgue en 2004 avec un marché de près d'un milliard d'euros. "Et nous comptons bien en prendre au moins 10%", conclut-il. [Jérôme Batteau, JDNet]

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