Actualité / Médias
Samedi 18 - Lundi 20 mars 2000

Quel statut pour les journalistes en ligne? A l'occasion de l'ouverture de son site, l'organisme rappelle que des critères spécifiques ont été mis en place pour les entreprises qui n'entrent pas dans le champ traditionnel de la presse.

La Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP) vient d'ouvrir son site web, qui sert de présentation de l'organisme paritaire en charge la délivrance du "césame". "Nous voulions amener un peu de transparence car notre mission n'est pas forcément bien ancrée dans l'esprit des gens", indique Olivier Da Lage, président de la CCIJP.
Outre l'aspect institutionnel, le site propose également un contenu essentiellement juridique et historique, notamment le rapport Brachard datant de 1935, qui sert de pilier pour l'adoption d'un statut de journaliste professionnel, qu'il est possible de télécharger en fichier PDF. Une future partie "actualité" devrait apparaître un peu plus tard. Le web s'efforce également de rendre service aux journalistes avec la partie "formulaire" en proposant des documents à imprimer pour une demande ou un renouvellement de carte. A noter toutefois une grave lacune sur le site : l'absence d'adresse e-mail. "Nous n'avons pas de personnes formées actuellement à l'Internet. Par conséquent, nous ne préférons pas laisser une adresse mail si on ne pas peut répondre correctement derrière. Mais nous allons y remédier", indique Olivier Da Lage. "Nous disposons d'une connexion Internet sur un poste depuis peu", avoue-t-il. Le site a été réalisé par la SSII DKart en collaboration avec le consultant Dominique Bonnerat. Il est hébergé chez Internet Fr.

Olivier Da Lage a profité de la présentation du site pour faire un point sur le statut des journalistes en ligne. Un aspect sur lequel la Commission de la carte se penche activement avec le développement des nouveaux médias. "En général, il n'y a pas de problèmes en ce qui concerne l'attribution de la carte à des journalistes en ligne qui travaillent pour une entreprise de presse traditionnelle", indique Olivier Da Lage. Mais le problème semble se compliquer pour les sociétés qui ne font pas partie de cette catégorie et qui effectuent des démarches dans ce sens.
"Au printemps 98, la Commission a établi des critères de qualification supplémentaires : un cadre juridique distinct de la structure de base, la mission d'informations à destination du grand public, un travail réel de journalisme et le respect d'une périodicité liée à la nature du sujet", explique Olivier Da Lage. Un exemple concret sera peut-être plus parlant : le FAI Infonie a créé une filiale qui sert d'agence de presse. Les journalistes collaborant dans cette structure se sont vus attribuer des cartes. En contrepartie, en cas d'accord de la commission, l'entreprise doit accepter de se soumettre à une des conventions collectives liées à la presse. La Commission indique avoir délivré une centaine de cartes pour ce type de situation.
Olivier Da Lage indique que la Commission ne souhaite pas être "la police du Web" pour faire la distinction entre vrais et faux journalistes mais reconnaît qu'elle joue le rôle de garde-fous entre la notion de communication et celle de journalisme. [Philippe Guerrier, JDNet]

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