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2000 |
Vendredi 31 mars 2000
Alafolie remporte le premier Grand prix du Netmarketing
"Ce n'est pas seulement un site sur le mariage, mais
aussi un site sur l'amour", déclarait, très émue, Sophie Sommelet,
la directrice éditoriale d'Alafolie,
premier et grand vainqueur du Prix du NetMarketing 2000. Organisé
dans le cadre du salon OnLine
à l'initiative du spécialiste du référencement
NetBooster,
ce prix récompense les entreprises pour leurs efforts en terme
de marketing sur le Web. Benchmark Group l'éditeur
du JDnet était également associé à
l'opération.
"On s'est beaucoup déchiré", racontait Jacques Séguéla, président
du jury composé de professionnels de l'Internet. Le grand
gagnant est en effet choisi dans la "short list" des six sites
primés dans chaque catégorie, après l'examen
des dossiers envoyés par les candidats.
Ont donc également été récompensés:
- Kelkoo,
"meilleure campagne de pub on line/off line" pour
sa campagne publicitaire réalisée par DDB Interactive, et
qualifiée de "fraîche, naïve et innovante" par le président
du jury;
- Banque
Directe "meilleure campagne de recrutement de nouveaux
clients (référencement, affiliation...)", une opération
réalisée en collaboration avec l'agence Fluxus;
- France
Loisirs, "meilleure campagne de fidélisation
one-to-one";
- Le "webcamer" qui permet à un vendeur d'échanger en direct
avec le client sur le site du Printemps,
a été désigné "meilleure innovation cybermarketing",
et le site prépare une nouvelle version de cette technique
de vente, également en test au Japon.
- Decoralia
a été désigné "meilleure
création de marque".
Enfin, le jury a tenu à décerner une mention spéciale à Free2One,
qui propose à l'internaute de découvrir un nouveau site correspondant
à ses affinités, à chaque nouvelle connexion. Ce site annonce
un millier d'abonnés à son service sans avoir, pour l'instant
effectué de levée de fonds.
La cérémonie de remise
des prix fut également l'occasion pour Jacques Séguéla de
présenter sa vision de l'internet. "On est déjà entré dans
le troisième âge du net, a-t-il affirmé. Le premier âge, c'est
celui du contenant, le deuxième celui du contenu, et
aujourd'hui, on est arrivé à la sélection : qu'est-ce qu'on
va trouver là-dedans ?", s'interroge-t-il avant de déplorer
"le plus grand échec de cette société" qu'est le fait d'avoir
créé "une société de solitude". Or, si la publicité visait
la "persuasion" dans les années 1960, puis la "comparaison"
dans les années 1970, la "séduction" dans les années 1980,
et enfin la "connexion" dans les années 1990 avec l'arrivée
d'internet, Jacques Séguéla plaide désormais pour la création
d'une publicité "de relation", en rappelant que "les campagnes
qui marchent sont locales, et tiennent compte de la culture
des pays". Il en est de même, affirme-t-il, pour les sites
internet, qui doivent être "multiculturels" et non "globaux".
Et de conclure avec enthousiasme: "C'est à nous, les latins,
les grands prêtres de la sensualité, à inventer la langue
cyber!" [JDnet]
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