Samedi
8 - Lundi 10 avril 2000
Google bis (non revendiqué)
Caloweb ressemble furieusement à une version française de Google. Même technologie, même design...
Caloweb
est un nouveau moteur de recherche
en français qui hiérarchise le degré de
pertinence des résultat en fonction du nombre de liens
qui renvoient vers eux. En utilisant le moteur, on tombe directement
sur des sites recommandés par d'autres -donc plus fiables-
et non sur des sites personnels. "L'avantage de notre moteur,
c'est la vitesse et la cohérence des résultats
puisqu'ils prennent en compte les liens", explique Antoine
Duréault, co-fondateur du site, ancien PDG de P-Ingénierie.
Plusieurs centaines de millions de pages sont référencées.
"Pages
similaires" doit renvoyer à des sites dont le contenu
est proche (des concurrents). "Page cachée",
à la page telle qu'elle était lorsqu'elle a été
indexée par le moteur. Utile en cas de lien rompu. Et
"pages référentes", aux pages qui ont
un lien vers le site choisi. Le JDN a testé ces trois
services qui, pour l'instant, ne marchent pas.
Google
annonçait il y a peu une version française.
Antoine Duréault reste très évasif: "d'une
certaine façon, nous sommes la version française
de Google. Mais nos fonds sont indépendants".
Ce n'est pas vraiment un oui franc et massif. En tout cas,
le site utilise bien la même technologie "Pagerank",
le même design et 4 des 5 fondateurs du site veulent
rester anonymess...
Caloweb
a levé 4 millions de francs pour sa création
auprès de business angels, et recherche 10 millions
de francs pour la prochaine levée. Il hébergera
de la publicité, mais n'a pas encore choisi sa régie.
Le site est hébergé chez Isdnet.
La première
semaine de mise en ligne, 1000 pages ont été
vues par jour, pour 600 visiteurs. L'objectif de pages vues
n'est pas communiqué. Le site a prévu une campagne
de publicité dont ni le prestataire ni le budget ne
sont révélés, qui sera à 80% on-line
et 20% off-line. Caloweb
va sortir un module Apple/Sherlock sur Mac fin avril. Le fondateur
compte lancer d'autres sites... tout aussi confidentiels que
sa parenté avec Google. [Catherine
Pinet, JDNet]
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