Actualité / Finance
Jeudi 25 mai 2000

Les reports des introductions en Bourse se succèdent Medcost et Business Interactif ont différé hier leur arrivée sur le marché en raison des conditions actuelles, tout comme plusieurs autres start-up européennes.


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Comme on pouvait le prévoir après les trois nouvelles corrections consécutives subies par les valeurs technologiques (lire l'article du JDNet), les reports des introductions en Bourse sont de retour à la Bourse de Paris. Après Cybersearch, qui avait différé avant-hier son entrée au Nouveau marché, la web agency Business Interactif et la société de prestations médicales online Medcost ont annoncé hier, soit la veille de leur première cotation, qu'elles renonçaient également provisoirement à l'introduction sur le Nouveau marché.
Dans un premier temps, et pour se prémunir d'une éventuelle désaffection des investisseurs, Business Interactif avait pourtant ramené le prix de souscription de ses titres à 9 euros contre 11 à 12 euros. Mais ses dirigeants ont finalement estimé que les conditions étaient trop risquées pour envisager une introduction sereine. La société espérait lever 27 millions d'euros, et ce report, s'il se prolonge, risque de retarder considérablement son plan de développement.

La punition est d'ailleurs identique pour Medcost, qui espérait récupérer 8,43 millions d'euros et voit ses projets de portails thématiques en matière médicale repoussés à plus tard. Cette épidémie de reports n'est d'ailleurs pas propre à la France, puisque en Angleterre ou en Allemagne, des valeurs comme Bol, Egg ou YesTV ont aussi repoussé à plus tard leur appel public à l'épargne. Plusieurs autres start-up ont aussi discrètement repoussé leur demande d'introduction.

On attend maintenant de savoir ce que va décider le président de France Telecom, Michel Bon, au sujet de sa filiale Wanadoo, attendue sur le marché en juin, et surtout la conduite adoptée par Bernard Arnault pour sa holding Europ@web, dont on annonçait l'arrivée sur le marché comme imminente. La société avait d'ailleurs entamé une vaste campagne de publicité dans la presse pour faire connaître ses activités. Mais la dernière semaine a été terrible pour la holding, puisqu' outre la faillite de Boo.com, dont il détenait plus de 8%, le cours de son navire amiral Liberty Surf (détenue à 38,96%) s'est effondré de plus de 30%. Faisant ainsi dégringoler la valeur du fournisseur d'accès de 3,5 milliards à 2,3 milliards d'euros. On imagine donc que l'idée d'un report a déjà été envisagée par les dirigeants d'Europ@web. A moins que le marché ne redevienne subitement clément pour les valeurs internet. [Jérôme Batteau, JDNet]

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