Actualité / E-Commerce
Mercredi 31 mai 2000

Le britannique Bright Station récupère les dépouilles de Boo.Com La fin du groupe étant désormais certaine, retour sur le sort de l'équipe française du premier naufrage de l'ère des start-up en Europe.


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Deux semaines après l'annonce retentissante de la liquidation de Boo.com, le sort de l'enseigne semble aujourd'hui scellé. Dan Wagner un des pionniers de l'Internet en Grande-Bretagne, vient d'en racheter - pour 250.000 livres, selon l'agence de presse Press Association - la plate-forme technologique via sa société Wagner's Bright Station (ex-Dialog). Une somme très faible au regard des investissements technologiques effectués par Boo.com. Dan Wagner entend pour sa part louer cette offre technologique à ces clients. C'est d'ailleurs cette solution que souhaitait développer Boo, parallèlement à son activité commerciale, dans le but de rentabiliser ses développements techniques.

Dan Wagner a également précisé qu'il espérait que quelques programmeurs de Boo rejoindront sa société. "Mais il ne s'agit surtout pas d'une reprise du groupe Boo", prévient Serge Papo, directeur général de la structure française, qui affirme : "Le groupe est mort, il ne reste plus que les équipes".

En dépit de la difficulté de la situation, Serge Papo reste relativement confiant: " A ma grande surprise, dès le jeudi de l'annonce officielle de la liquidation de Boo, nous avons été contactés par des employeurs qui ont été plusieurs à nous offrir une reprise intégrale de notre équipe française. A ce jour, deux entreprises désirant s'implanter en France nous offrent cette perspective. Un entrepreneur de Hong-Kong s'est même dit intéressé par l'équipe. Nos interlocuteurs nous ont indiqué que l'échec de Boo était selon eux un élément important et très formateur."

Certains se font l'écho de situations comparables pour l'équipe londonienne. Plusieurs chasseurs de tête auraient ainsi distribué leur carte de visite aux salariés de Boo qui sortaient à peine de la réunion officielle leur annonçant la fin de l'aventure. On raconte même que l'un d'eux aurait retrouvé dans un pub une bonne partie de l'équipe, pour le compte de laquelle il aurait réglé la note de 1.500 livres. Quant aux designers du site, qui a battu tous ses records d'audience dans les jours qui ont suivi l'annonce de sa disparition, ils ont créé très rapidement un site de démonstration de leur savoir-faire technique, baptisé postboo.com. [Fabien Claire, JDNet]

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