(Séance du 13 mars 2001 ).

Avec un Nasdaq complètement déroutant, en chute de 4% à l'ouverture des marché américains avant de se reprendre nettement, les valeurs Internet ont continué leur baisse entamée dans la matinée hier à la Bourse de Paris. Les web agencies ont encore une fois été largement pénalisées par ces mouvement. Himalya clôture notamment en baisse de 10,71%. Business Interactif (-8,62%) et SQLI (-4,52%) sont également en net recul. Integra (-1,11%) et Fi System (-2,38%) imite de leur côté leurs pertes.

Les fournisseurs d'accès n'ont pas non plus brillé. Wanadoo, en recul de plus de 5% s'est encore approchée de ses plus bas historiques à 5,94 euros et restent sur cinq séances consécutives de baisse..Le titre cède plus de 68% par rapport à son cours d'introduction du mois de juillet 2000. LibertySurf gagne en revanche 1,07% alors que l'offre publique d'échange (OPE) du groupe italien Tiscali sur le fournisseur d'accès devrait débuter d'ici la semaine prochaine.

Chez les courtiers en ligne, les titres se stabilisent après les pertes de la veille. Consors progresse de 1,74%, Fimatex cède 1,01% et Selftrade avance de 0,75%.

Enfin Kazibao termine en hausse de 1,35% dans un volume de titres redevenus très modestes. Le président de la société, Fabrice Plaquevent, a démissionné mardi de son poste pour des divergences sur la stratégie du portail. Le conseil d'administration a en effet prévu "de ramener les dépenses mensuelles de la société à 1,5 million de francs" pour privilégier "la valorisation des actifs par le développement du portail Kazibao.net". C'est Bertrand Brocard, le fondateur du site, qui prendra le poste de PDG. Par ailleurs, Kazibao a indiqué que sa trésorerie s'élevait à 62 millions de francs au début du mois de mars. A son cours actuel, le portail est valorisé à hauteur de... 40,7 millions de francs. Aufeminin est également en hausse de 0,25%. En revanche Hi-Media (-3,63%) affiche sa cinquième séance de baisse consécutive.

Enfin sur le Marché libre, Neocom Multimedia cède 0,5%. Sa filiale, Cafetel, vient d'obtenir 70 000 numéros auprès de l'Autorité de régulation des télécoms (ART) afin de disposer de ses propres numéros à revenus partagés. La société précise que "ces ressources en numérotation seront exploitables avant la fin 2001 et seront utilisées non seulement pour la fourniture auprès de tiers, (call centers, centre serveur ou éditeur de contenu), mais surtout pour des applications Internet utilisant des liaisons Audiotel" .