Management   Solutions   Emploi   Développeurs
 
 Linternaute   Journal des femmes   Copainsdavant 
 
 Séminaires   Evenements   Etudes 
Abonnements
 
RECHERCHER
 ANNUAIRES  Sociétés  Prestataires Carnet  Encyclopédie Progiciels Formations Fonds VOTRE HIGH TECH  Guides  Livres Prix Téléchargement 
 Entreprises
Vendredi 20 février 2004
L'Union européenne compte faciliter la communication financière par voie électronique
              
En savoir plus

Interview Christophe Bossi (Actus) (18/02/04)

Le site
Autorité des marchés financiers
D'ici la fin du premier semestre, le Parlement européen devrait adopter la directive sur la transparence financière que la Commission européenne avait proposée en mars 2003. Ce texte devra être validé par le Conseil des ministres de l'Union européenne. Les Etats membres disposeront ensuite d'un délai de 18 mois pour effectuer une transposition de la directive en droit national.

En l'état actuel du projet de la directive, la Commission européenne s'interroge sur la manière de "tirer parti des avantages qu'offre la technologie moderne de l'information et de la communication". Actuellement, il existe trois principaux superviseurs pour la communication financières en Europe : les autorités de surveillance des marchés boursiers (l'AMF en France), les opérateurs des marchés réglementés comme Euronext ou des fournisseurs spécialisés dans l'information financière.

De cette diversité résulte des schémas complexes de diffusion de l'information. Dans l'esprit de la Commission européenne, le fait d'assurer la communication financière par le biais de sites Internet n'est pas suffisant. Il faudrait implementer en complément un mécanisme d'alerte "efficace" par courrier électronique.

Bruxelles recommande également la création de réseaux électroniques transfrontaliers destinés à simplifier encore l'accès des investisseurs à l'information.

La Commission européenne cite l'exemple américain en modèle avec son système EDGAR (acronyme pour Electronic Data Gathering, Analysis and Retrieval System) qui est rattaché à la Securities and Exchange Commission (SEC). Cet outil, élaboré en 1993, permet d'obtenir aisément des informations sur les sociétés cotées.

En France, la Commission des opérations de Bourse (COB, intégrée depuis dans l'Autorité des marchés financiers) exploite la base de données Sophie, qui regroupe l'ensemble des documents émis par les sociétés cotées soumises à son contrôle.

Parallèlement au débat européen, la France commence à s'intéresser au sujet. En l'état actuel, il n'existe aucune règlementation liée à la diffusion électronique de la communication financière. Les groupes cotés sont simplement tenus de publier un avis financier dans la presse quotidienne de diffusion nationale.

En avril 2003, l'ex-COB a sensibilisé les différents acteurs du monde de la Bourse en lançant une consultation relative à une réforme des modes de diffusion de l'information permanente. Une synthèse des réponses de 36 intervenants a été publiée cinq mois plus tard. En général, le panel d'intervenants se montre favorable au projet de réforme (cf encadré en bas de l'article).

En savoir plus

Interview Christophe Bossi (Actus) (18/02/04)

Le site
Autorité des marchés financiers

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la loi sur la sécurité financière promulguée en France le 1er août 2003, qui a donné naissance à l'AMF, n'aborde pas le thème de la communication financière par voie électronique. Une occasion ratée sans doute. Mais la France se distingue rarement lorsqu'il s'agit d'anticiper la règlementation européenne liée aux nouvelles technologies.

La diffusion électronique reconnue par les pros de la bourse

Un panel de 36 acteurs du monde de la finance (émetteurs, agences de conseils en communication, cabinets d'avocats, professionnels de la diffusion électronique, médias spécialisés...) a participé à la consultation de la COB, menée l'année dernière, sur la réforme des modes de diffusion de l'information permanente.

Les professionnels de la bourse interrogés se prononcent pour une combinaison presse papier et Internet. Les acteurs de la presse privilégient cette voie mixte pour des raisons économiques : la perte des publications officielles créerait un manque à ganger surtout pour les journaux économiques et financiers.

D'autres professionnesl objectent des raisons d'audience, tous les actionnaires n'ayant pas accès à Internet.

Le libre choix du diffuseur électronique fait l'unanimité à condition d'effectuer une sélection des prestataires sur des critères objectifs (audience, notoriété, ciblage, respect des règles de déontologie...) et d'inscrire une série d'obligations minimales.

Dernier enseignement intéressant : 22 sur 36 intervenants se déclarent favorables à l'instauration d'une source unique d'informations centralisées et gratuites.


[Philippe Guerrier, JDNet] Précédent | Haut de page 

Au sommaire de l'actualité

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International

 


Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires

Nos autres sites Société | Contacts | Publicité | PA Emploi | Presse | Recrutement | Tous nos sites | Données personnelles
© Benchmark Group, 69-71 avenue Pierre Grenier, 92517 Boulogne Billancourt Cedex