Actualité / Bref international
Mardi 31 août 1999

En bref / International

  • Selon une étude réalisée par le cabinet américain PC Data, portant sur 2.812 internautes, 51% des femmes - contre 43% des hommes - déclarent "de temps en temps" cliquer sur une bannière publicitaire. Les bannières animées attirent la préférence de l'ensemble du panel (70%), suivies des non-animées (23%) et des fenêtres en pop-up (7%). Parmi les motivations principales, on relève la curiosité à propos du thème abordé par la publicité (61%), devant les rabais (10%) et la connaissance du produit (10%). Même si les internautes sondés ne cliquent que de temps en temps, il avouent que les bannières constituent pourtant une source d'information importante sur les nouveaux sites (49%), derrière les "collègues et amis" (67%) et leurs recherches sur Internet (68%).
  • La Commission de protection de la jeunesse sud-coréenne a annoncé qu'elle allait enjoindre les 26 ISP locaux de bannir l'accès à tout site pornographique. Les ISP contrevenants s'exposent à deux ans de prison, une amende conséquente et le retrait de leur licence.
  • Le rôle de Londres en tant que place financière majeure pourrait être menacé, sur Internet tout au moins, selon deux rapports. Le premier (Netlife, Allemagne) indique que -par exemple- l'entreprise allemande Postbank a 600.000 clients en ligne, plus que la totalité des clients internautes en Grande-Bretagne. Le rapport explique que les banques anglaises proposent des services traditionnels sur le Net (relevés de comptes, transferts, etc.) et ne prennent pas en compte les particularités du Web, contrairement aux établissements français et allemands qui proposent des services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et, notamment, des taux spécifiques aux services en ligne. Un autre rapport (British Telecom, Grande-Bretagne) montre que le nombre de sites bancaires en France a grimpé de 19 à 60 entre novembre 1998 et juin 1999, de 369 à 1048 en Allemagne, de 9 à 10 en Grande-Bretagne. Ce retard anglais serait dû à l'énergie accaparée par le bug de l'an 2000 et l'arrivée de l'euro sur le continent. L'avance allemande à l'inverse tient dans la qualité des infrastructures et dans l'habitude ancienne des clients à passer des ordres par téléphone, habitude plus facile à transférer sur le Net.
  • Le nouvel "incubateur d'entreprises" dirigé par l'ancien directeur des opérations Internet de Disney (Jake Winebaum) a déjà amassé 130 millions de dollars, issus d'investisseurs comme Disney et George Soros. L'idée de eCompanies (Santa Monica, Californie), fondé en juin dernier, est de fournir des locaux, des services, des conseils et des infrastructures aux sociétés naissantes. "Fondamentalement, quelle que soit votre idée [dans ce métier], vous devez admettre qu'elle n'est pas originale, et que six autres personnes travaillent déjà dessus. Comment faites-vous pour la mettre le plus vite possible sur le marché, avec la meilleure équipe possible?", a notamment expliqué Winebaum pour justifier sa démarche.
  • Quelle, la société allemande de vente par correspondance, espère tripler son chiffre d'affaires sur Internet d'ici la fin de l'année, pour atteindre 75 millions de deutschemarks (250 millions de francs environ), soit trois fois plus qu'en 1998. "Les nouveaux systèmes de navigation vont rendre les achats en ligne plus faciles, plus intéressants et plus sûrs", a déclaré un dirigeant de la société. Quelle réalise un chiffre d'affaires global de 8 milliards de DM (27 milliards de francs environ), et son catalogue est édité à 12 millions d'exemplaires.
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