Selon
une étude réalisée par le cabinet américain PC
Data, portant sur 2.812 internautes, 51% des femmes
- contre 43% des hommes - déclarent "de temps en temps"
cliquer sur une bannière publicitaire. Les bannières animées
attirent la préférence de l'ensemble du panel (70%), suivies
des non-animées (23%) et des fenêtres en pop-up (7%). Parmi
les motivations principales, on relève la curiosité à propos
du thème abordé par la publicité (61%), devant les rabais
(10%) et la connaissance du produit (10%). Même si les internautes
sondés ne cliquent que de temps en temps, il avouent que
les bannières constituent pourtant une source d'information
importante sur les nouveaux sites (49%), derrière les "collègues
et amis" (67%) et leurs recherches sur Internet (68%).
La Commission de protection de la jeunesse sud-coréenne
a annoncé qu'elle allait enjoindre les 26 ISP locaux de
bannir l'accès à tout site pornographique. Les ISP contrevenants
s'exposent à deux ans de prison, une amende conséquente
et le retrait de leur licence.
Le
rôle de Londres en tant que place financière majeure pourrait
être menacé, sur Internet tout au moins, selon deux rapports.
Le premier (Netlife,
Allemagne) indique que -par exemple- l'entreprise allemande
Postbank a 600.000 clients en ligne, plus que la totalité
des clients internautes en Grande-Bretagne. Le rapport explique
que les banques anglaises proposent des services traditionnels
sur le Net (relevés de comptes, transferts, etc.) et ne
prennent pas en compte les particularités du Web, contrairement
aux établissements français et allemands qui proposent
des services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et, notamment,
des taux spécifiques aux services en ligne. Un autre rapport
(British
Telecom, Grande-Bretagne) montre que le nombre de sites
bancaires en France a grimpé de 19 à 60 entre novembre 1998
et juin 1999, de 369 à 1048 en Allemagne, de 9 à 10 en Grande-Bretagne.
Ce retard anglais serait dû à l'énergie accaparée
par le bug de l'an 2000 et l'arrivée de l'euro sur le continent.
L'avance allemande à l'inverse tient dans la qualité des
infrastructures et dans l'habitude ancienne des clients
à passer des ordres par téléphone, habitude plus facile
à transférer sur le Net.
Le
nouvel "incubateur d'entreprises" dirigé par l'ancien
directeur des opérations Internet de Disney (Jake Winebaum)
a déjà amassé 130 millions de dollars, issus d'investisseurs
comme Disney et George Soros. L'idée de eCompanies
(Santa Monica, Californie), fondé en juin dernier, est de
fournir des locaux, des services, des conseils et des infrastructures
aux sociétés naissantes. "Fondamentalement, quelle que soit
votre idée [dans ce métier], vous devez admettre qu'elle
n'est pas originale, et que six autres personnes travaillent
déjà dessus. Comment faites-vous pour la mettre le plus
vite possible sur le marché, avec la meilleure équipe possible?",
a notamment expliqué Winebaum pour justifier sa démarche.
Quelle,
la société allemande de vente par correspondance, espère
tripler son chiffre d'affaires sur Internet d'ici la fin
de l'année, pour atteindre 75 millions de deutschemarks
(250 millions de francs environ), soit trois fois plus qu'en
1998. "Les nouveaux systèmes de navigation vont rendre les
achats en ligne plus faciles, plus intéressants et plus
sûrs", a déclaré un dirigeant de la société. Quelle réalise
un chiffre d'affaires global de 8 milliards de DM (27 milliards
de francs environ), et son catalogue est édité à 12 millions
d'exemplaires.