Mardi 5 octobre 1999
L'e-courtier
Fimatex se met à l'heure américaine
L'e-courtier
Fimatex,
filiale de
la Société Générale, élargit
sa palette de services avec deux nouvelles fonctionnalités
: le lancement des avis d'exécution électroniques
et la possibilité d'intervenir sur les places étrangères
jusqu'à la fermeture du marché américain,
soit 22 heures, heure de Paris.
Fimatex substitue donc au traditionnel avis d'exécution
par courrier un avis électronique en temps réel.
Ce service permet aux clients de Fimatex de programmer des
alertes sur leurs comptes, les informant en temps réel
des ordres exécutés et ce sur le support de
leur choix (télécopie, mail, SMS sur portable,
pagers).
La deuxième nouveauté consiste à étendre
la prise en compte des ordres sur les places étrangères
de 19 heures à 22 heures. En clair, auparavant, tout
ordre passé après 19 heures était pris
en compte informatiquement, mais ne figurait sur le carnet
d'ordres que le lendemain. Dorénavant, des conseillers
assurent "manuellement" la surveillance des opérations
réalisées automatiquement par les clients de
Fimatex.
Cortal, le leader des courtiers en ligne, devrait prochainement
offrir les mêmes facilités.
Fimatex compte aujourd'hui 9.000 clients et réalise
10% de parts de marché en nombre d'ordres passés.
Après avoir réalisé un chiffre d'affaires
de 75 millions de francs en 1998, la filiale de la Société
Générale table sur un prévisionnel de
120 millions de francs en 1999.
Fimatex a mis en oeuvre un système original de facturation
des services à valeur ajoutée, avec sa monnaie
virtuelle, le "brozol". Selon Eric Balaresque, directeur
de projet chez Fimatex, ces points de fidélité
permettent de trancher le dilemme entre informations gratuites
ou payantes, en valorisant l'information sans qu'elle ne soit
réellement facturée en direct. Les "brozols"
sont liés à l'activité du client, un
ordre passé équivaut par exemple à 100
"brozols", une alerte (dépôt et mise
en oeuvre) au même nombre de "brozols". Le
client contrôle son compte grâce à son
"brozomètre" qu'il peut, si besoin est, recréditer
à raison de 100 "brozols" contre un euro.
A titre d'exemple, la consultation d'une dépêche
d'actualité vaut 10 "brozols" (soit 65 centimes
environ). [Rémi
Carlioz, JDNet].
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