Mercredi 27 octobre 1999
200 commandes par jour pour Boxman
Le "cyberdisquaire" Boxman
a ouvert lundi ses rayons DVD et de Jeux Vidéo. Avec déjà
près de 300.000 à 400.000 références de disques en ligne,
Boxman ajoute donc deux nouveaux services à sa gamme qui,
pour l'heure, restent en phase de démarrage. Mais ces deux
secteurs n'ont pas -à l'inverse des disques- vocation à l'exhaustivité.
Les jeux devraient comprendre à terme 300 ou 400 références,
des nouveautés, des classiques et les "hits". Les
DVD, dans le même ordre d'idée, devraient suivre l'évolution
d'un marché en plein renouveau.
Boxman entend ainsi devenir la destination préférée des internautes
pour les loisirs à domicile. L'occasion, au-delà de ces nouvelles
offres, de faire le point sur l'évolution de Boxman France,
près de huit mois après son implantation en France.
Présent sur le marché suédois depuis décembre 1997, ce nouvel
acteur a raflé en Suède 70% des parts de marché sur
le net et 4% du marché global du CD musical en un an. Pariant
sur la forte croissance du marché français, Boxman espère
bien devenir un acteur majeur du commerce électronique en
France et en Europe. (Voir l'interview
de Bertrand Le Ficher, directeur général France, le 11 juin
1999).
Aujourd'hui, Bertrand Le Ficher est fier du chemin parcouru
depuis mars dernier. Il répond aux sceptiques -des
mauvaises langues venues des Majors du disque qui développent
une forme de jalousie face à un nouvel arrivant selon
lui- en annonçant que le site enregistre environ 200
commandes par jour, chacune en moyenne de 2,2 à 2,3 CD. Le
panier moyen de l'acheteur se situe autour des 300 francs.
[ce qui ferait donc un chiffre d'affaires mensuel d'environ
1,5 million de francs NDLR]. Par rapport à la concurrence
assez forte sur ce marché, le directeur général de la branche
française avance l'étendue de son offre -le plus gros des
magasins des Champs-Elysées parisiens, qui ne comporte que
80.000 références- et la force de la marque, "une des
marques purement Internet les plus citées et les plus connues".
Bertrand Le Ficher développe deux axes marketing: le
mass media pour la notoriété de la marque, le Net pour créer
du trafic. Quant aux développements futurs, Boxman s'attache
à devenir leader dans son cur de métier avant de lancer une
deuxième phase de croissance. Celle-ci pourra prendre différentes
formes, rien n'étant pour l'heure tranché. Proposer des formats
musicaux tels que le MP3 ou le Liquid Audio bien sûr, sans
pour autant vouloir faire les frais de l'expérimentation.
Ajouter des fonctions de personnalisation ensuite. Développer
les partenariats d'audience et le système d'affiliation également.
Enfin, collaborer avec des labels indépendants. Là-encore,
rien n'est arrêté. Mais interrogé sur une éventuelle
collaboration avec des entreprises comme Naïve
(l'entreprise "multiculturelle" de production discographique
et d'édition de livres de Patrick Zelnik et Eric Tong Cuong
NDLR), Bertrand Le Ficher concède volontiers qu'il s'agit
là de l'exemple type de partenariats à nouer. Ces développements
futurs devraient bénéficier des capitaux générés
par l'introduction prochaine en Bourse de Boxman au niveau
européen. [Rémi
Carlioz, JDNet]
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