Bonjour.fr ne se contente pas des petites annonces en ligne

La Comareg, société spécialisée dans l'édition de journaux gratuits de petites annonces de particuliers à particuliers, a de grandes ambitions pour son site bonjour.fr, qu'elle édite parallèlement au support papier du même nom. Elle souhaiterait que ce web devienne un véritable site d'informations pratiques de proximité et prévoit une nouvelle version du site dans ce sens dans le courant de l'année. Des esquisses d'outils de personnalisation sont déjà la disposition des internautes. Ils devraient être perfectionnés au cours de la prochaine refonte du site en fonction de quatre axes: les PA, un annuaire "pages jaunes", des informations locales et un quatrième domaine tenu encore secret.
La Comareg avait décliné la version papier de son titre Bonjour en site web en janvier 1998. En juin de la même année, elle avait procédé à un premier revirement qui concernait l'accès aux services : d'abord payant puis gratuit à partir de juin 98. Le site propose maintenant plus de 200 000 PA qui sont publiées en parallèle sur les différents supports (papier, minitel, web). Depuis début mars, il est possible de passer des petites annonces directement en ligne avec le système de paiement sécurisé du Crédit Mutuel. La diffusion unique sur Internet est gratuite. Le nombre de pages vues sur le site augmente de 30 à 50% et a atteint près de 5 millions en février.
Parallèlement, des bannières publicitaires Bonjour ont été placées sur plusieurs guides de recherches (Yahoo, Lycos) et sur les Page Jaunes qui apparaissent en fonction de la requête de l'internaute. Marc Duteil, en charge des éditions électroniques à la Comareg, souhaiterait négocier un contrat à l'année pour annoncer en permanence sur ces sites. Il s'agit en tout d'une dizaine de bannières, élaborées par Numériland, portant sur les PA emplois, véhicules ou immobilier. Une première campagne test avait été menée fin 98 sur le même principe. Les taux de clics se situaient dans une fourchette de 1,4 à 7%. Un budget publicité en ligne de 2 à 3 millions de francs est prévu pour 1999.