Comment se présente la rentrée? Des acteurs de l'Internet
répondent au JDNet.
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Sommaire
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Fabrice Henry
(Président
du directoire d'Angel
Invest)
Pour
la rentrée, vous êtes plutôt optimiste ou plutôt pessimiste?
Le capital-risque n'étant pas un métier de pessimistes, nous
ne voyons que les bons aspects de la période difficile que
nous traversons et ce qui doit en découler. Il s'agit d'un
retour à des comportements sains (modèles économiques basés
sur le "payant" plutôt que sur le "gratuit", critères de rentabilité
et de valorisation raisonnables...). Nous savons qu'une quantité
importante de fonds est disponible et sera affectée à ce secteur.
Un rééquilibrage raisonnable du rapport de force entrepreneur/investisseur
va redonner confiance aux investisseurs.
L'Internet
français a-t-il besoin de quelque chose?
De
groupes pérennes qui doivent s'imposer pour devenir
les chefs de file assurant la crédibilité du "secteur internet".
Dans le cycle de la révolution des NTIC, nous arrivons désormais,
en France, dans la phase de consolidation.
D'une accélération du taux d'équipement des ménages et d'un
développement du haut débit, indispensable à la convivialité
et à l'efficacité.
De sérénité : arrêtons une fois pour toute l'amalgame
"Internet/spéculation boursière". Il serait regrettable de
voir disparaître la fabuleuse vague entrepreneuriale que le
développement d'internet a suscitée.
Le
Web vous fait toujours rêver?
Oui.
Chacune des applications du Web a fait évoluer notre comportement
dans la recherche d'information, le divertissement et la consommation.
Tout y est plus complet, plus convivial et plus rapide mais
pas encore abouti. Nous étudions quotidiennement des nouveaux
dossiers de création d'entreprises qui nous permettent de
rester enthousiastes en nous offrant une visibilité sur un
large éventail d'évolutions technologiques dont certaines
peuvent nous permettre de rêver.
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