Comment se présente la rentrée? Des acteurs de l'Internet
répondent au JDNet.
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Henri
de Maublanc
(Président
d'Aquarelle.com)
Pour
la rentrée, vous êtes plutôt optimiste ou plutôt pessimiste?
Il n' y a pas lieu d'être particulièrement optimiste pour
l'économie en général à court terme, après les excès que nous
avons connus... A plus long terme, lorsque la "bulle" se sera
dégonflée, les fondamentaux sont bons et les nouvelles technologies
sont un facteur restructurant de l'économie, elles apportent
plus de fluidité et une amélioration de la compétitivité des
entreprises et des services : donc l'optimisme est de rigueur.
A court terme, beaucoup d'illusions vont disparaître
(ou ont déjà disparu). Il y aura donc des disparitions d'entreprises
dans les métiers des NTIC. Par contre, celles qui résisteront
sauront s'adapter et seront, lors du véritable démarrage de
la société de l'information, en très bonne position. C'est
ce que nous attendons pour Aquarelle.
L'Internet
français a-t-il besoin de quelque chose?
De
confiance et de rigueur. Le développement de l'ADSL ou des
techniques similaires et la mise en place d'accès au forfait
de la large bande (à 100 francs par mois) changeront radicalement
le comportement des internautes et la nature des usages. C'est
une priorité : il faut arrêter de faire "rêver" les politiques
et les "clients potentiels" avec des projets saugrenus comme
l'UMTS, source de la crise sans précédent que connaissent
les télécoms aujourd'hui. Avec les 60 milliards de Francs
supposés être payés par FT et Cegetel pour les licences UMTS,
on pourrait financer trois fois un réseau de type ADSL...
Ceci créerait des usages potentiellement reportés demain sur
les mobiles.
Le
Web vous fait toujours rêver?
Certainement,
et de manière plus judicieuse.
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