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Dossier Hébergement |
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Mercredi
13 septembre 2000 |
Internet
Fr se limite à l'hébergement critique à
très haut débit
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Fondée
au début de l'année 1995, Internet
Fr est ce que l'on pourrait appeler un pur hébergeur.
"Nous ne nous positionnons pas comme une société
de développement" déclare Marco Rinaudo,
son fondateur et P-D.G. "Nous ne voulons pas devenir les
concurrents de nos clients, parmi lesquels directement les SSII
et indirectement les grands comptes. Nous travaillons aussi
avec des moyens comptes qui développent en interne leurs
produits, et des start-up qui veulent se lancer sur le net et
ont besoin d'un site fiable pour effectuer leur tour de table.
Les seuls développements que nous assurons interviennent
dans le cadre de dépannages"
Dans la même veine, Internet Fr déclare ne pas
s'orienter vers un marché particulier, ne pas tenir compte
de l'orientation du site et ne pas se poser en tant que prescripteur
concernant les applications pour le faire tourner. "Nous
n'avons pas signé de contrats avec des éditeurs
de logiciels et nous ne vendons rien sauf des services d'hébergement"
ajoute Marco Rinaudo. L'objectif d'Internet Fr est ainsi de
réaliser à l'avenir 100 % de son CA dans
ce domaine, qui représente aujourd'hui 95 % de son
activité encore partagée à près
de 5 % avec l'accès permanent et le dialup (les
connexions par modem).
A défaut d'intervenir sur toute la chaîne, Internet
Fr dispense des conseils en amont et effectue des comparatifs
de solutions en fonction des désirs de ses clients. L'hébergement
partagé représente encore de 20 à 25 %
de son chiffre d'affaires, et le reste se scinde à peu
près à moitié/moitié entre la prise
en charge de la machine du client et la mise à disposition
par l'hébergeur d'un serveur dédié. D'après
Marco Rinaudo, "nous proposons l'hébergement partagé
comme une étape intermédiaire avant de se lancer
dans des services plus onéreux. Si le client n'a pas
beaucoup d'argent, nous lui permettons de verser des mensualités
pour louer le matériel. Techniquement, après,
nous ne faisons plus la différence. Si nous fournissons
la machine, nous avons plus de souplesse. Sinon, nous pouvons
parfois émettre des réserves sur la maintenance
du matériel."
Dans tous les cas, le client peut profiter de la même
gamme de services. En standard, l'emplacement pour une machine
avec un trafic de base de 10 Go, et une maintenance 1er
niveau comprenant le reboot à distance avec remontée
d'alertes et un support 5 jours sur 7, revient à
2 000 francs par mois. Pour 1 500 francs
supplémentaires par serveur, le client dispose d'une
maintenance 24/7. Les autres services additionnels comprennent
le WAS (Web attached storage) en partenariat avec Auspex,
qui permet de gérer les connexions simultanées
sur un même espace disque. Côté répartition
de charges, l'hébergeur s'appuie sur des matériels
fournis par Alteon,
Arrowpoint
et Intel.
De la sorte, un serveur planté disparaît du réseau
au profit des machines encore en vie. En matière de sécurité,
les pare-feux sont optionnels et font partie d'une offre beaucoup
plus large intégrant la surveillance du réseau
et l'authentification. Enfin, Internet Fr a signé des
partenariats avec la quasi-totalité des fournisseurs
de services de paiement sécurisé, mais ne prend
pas en charge les développements associés. L'engagement
sur la qualité de service est garanti par des SLA assortis
de pénalités suivant le type de contrat et de
serveur. A l'heure actuelle, Internet Fr héberge aussi
bien des serveurs sous Unix et NT, que sous Linux, BSD et Macintosh.
Mais l'hébergeur vante surtout ses infrastructures à
haut débit. Son datacenter situé à Massy
Palaiseau est directement relié au backbone d'AT&T
Unisource avec plusieurs Gbps de bande passante sans transiter
par France Télécom. "Cela nous met à
l'abri des changements tarifaires de nos confrères"
commente Marco Rinaudo. "Nous sommes aussi interconnectés
à TeleHouse-1 par fibre optique avec des vitesses supérieures
à 1 Gbps. Ensuite, nous avons des accords de peering,
mais aussi de transit avec d'autres opérateurs qui permettent
de traverser leur propre réseau." Par ailleurs,
l'on peut citer également 155 Mbps vers Parix (le
backbone de France
Télécom), une liaison sur le Lynx en accord
avec EuroTunnel
et plusieurs liaisons vers le Sfinx-1. L'hébergeur serait
également en train de tirer de la fibre optique vers
Sfinx-2 et 3 qui viennent d'ouvrir cet été. Quant
aux évolutions de son offre, elles devraient principalement
s'orienter vers l'hébergement d'offres ASP (location
d'applications en ligne). Internet Fr dévoile ainsi en
avant première un contrat signé avec Microsoft,
qui vise pour l'éditeur à proposer les logiciels
en mode ASP à partir d'octobre.
[François
Morel, JDNet]
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