Information
Builders repositionne son offre décisionnelle au goût
du web
"Il
est vrai que nous avons parfois été desservis
par notre image plutôt technique, loin des sunlights
de la Silicon Valley. Néanmoins cette culture d'ingénieurs
nous a permis de développer des savoir-faire spécifiques
qui nous différencient avantageusement de la concurrence",
défend avec ferveur Jean-Marie Fritel, directeur marketing
et commercial de la filiale française de l'éditeur
américain Information
Builders. Un éditeur qui délivre depuis
25 ans des systèmes d'information décisionnels
et qui revendique aujourd'hui son savoir-faire particulier
issu de l'école des mainframes lui permettant d'allier
de solides compétences tant en matière d'accès
aux données que de restitution. "On annonçait
la fin des mainframes au profit du client-serveur il y a 4
à 5 ans, rappelle Jean-Marie Fritel : il n'en sera
rien ! Ces applications constituent le patrimoine des données
de l'entreprise et celle-ci recherche avant tout à
faire cohabiter ces systèmes." La société
se positionne dès lors comme un expert pour la recherche
de ces données contrairement à ces jeunes concurrents,
comme Business
Objects, nés de la culture Windows et du poste
client. L'éditeur se targue de pouvoir capter des données
issues de plus de 80 structures différentes (relationnelles,
hiérarchiques, séquentielles...) et 35 environnements
d'exploitation. Ainsi son nouveau cheval de bataille baptisé
i-business, reprend la lettre "i" représentant
entre autres le volet intégration multi-sources, multi-protocoles
de l'offre de la société. Par ailleurs, "i"
fait référence à la seconde compétence
de la firme à savoir l'intelligence. C'est-à-dire
la capacité à restituer les données sous
diverses formes au poste client (à partir d'un navigateur
web en mode intranet ou extranet). Cette double compétence
fait toute la fierté de la société qui
estime être un des rares acteurs de ce marché
à couvrir les deux aspects. Faisant écho à
ces deux compétences clés, l'offre de l'éditeur
a été simplifiée à deux produits
phares. EDA
(Enterprise Data Access), le middleware d'accès aux
données "qui permet par exemple d'agréger
des données issues d'une base MVS DM2 avec de l'Unix
Oracle en une vision uniforme sans même avoir besoin
de se préoccuper de la localisation de la donnée",
illustre Jean-Marie Fritel. Web
Focus, quant à lui s'assimile à du web reporting.
"Il permet de fournir, selon les besoins de l'utilisateur,
une information statique en push jusqu'à un rapport
multidimensionnel dynamique." A noter qu'EDA est ouvert
(norme de connexion ODBC) et se couple très bien à
des outils de restitution autre que Information Builders.
Par ailleurs, la société a établi des
partenariats très étroits avec des éditeurs
tels que Microsoft (début 2000) ou encore SAP. Le premier
porte sur un couplage technologique avec le cube OLAP de la
base de données SQL Server 7.0 sur lequel s'appuie
Web Focus et ce, de façon exclusive. Mais aussi sur
l'ajout de fonctionnalité à Excel 2000 permettant
de générer automatiquement des pivot table.
La société fait d'ailleurs partie de la Datawarehouse
Alliance de Microsoft. A terme (d'ici 3 à 6 mois)
SQL Server serait vendu en bundle avec l'offre Web Focus.
Côté SAP, le partenariat porte sur le savoir-faire
particulier de la société pour alimenter les
bases de l'ERP en amont mais aussi l'extraction en aval. L'éditeur
témoigne une attention toute particulière au
WAP et effectue déjà des tests sur ces solutions.
"Nous espérons doubler notre CA et notre effectif
d'ici 2 ans soit passer à 100 millions de francs pour
50 personnes en France", conclut Jean-Marie Fritel.
[Alexandra Bissé,
JI] l
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