En 2000, la France mise sur la convergence voix/données
Selon une étude menée par Infonetics Research
sur le marché européen, la France se distinguera
de ses voisins allemands et anglais en l'an 2000 par
l'intérêt que ses entreprises porteront
pour les technologies de convergence voix/données.
Cette étude porte sur les marchés professionnels
français, anglais et allemand. 14% des entreprises
françaises interrogées projettent le déploiement
de services voix/données sur leurs réseaux
privés d'ici 2001, alors qu'elles n'étaient
que 6% à l'envisager en 1999.
La tendance générale des entreprises européennes
révèle une demande croissante pour les
technologies d'accès DSL (Dynamic Synchronous
Line), l'objectif étant de pouvoir mettre en
place des réseaux privés virtuels (VPN)
au meilleur rapport de performance comparé au
coût. Les entreprises formeront avec ces réseaux
privés virtuels des Wide Area Network (WAN) qui
supporteront l'accès distant et une connectivité
extranet. Ainsi sur le marché allemand, 40% des
entreprises étudiées souhaitent permettre
l'accès à distance à leur VPN d'ici
2001, elles sont 55% à le prévoir en Angleterre.
En 1999, ces pourcentages étaient respectivement
de 17 et 26%.
Cet accès
se fera par la technologie DSL dans 20% des cas pour
les entreprises allemandes et dans 10% pour les entreprises
anglaises. L'utilisation de services ATM (Asynchronous
Transfer Mode) WAN sur ces réseaux continuera
de prendre de l'importance d'ici 2001, 25% des entreprises
allemandes y auront recours, et 9% des entreprises anglaises
contre respectivement 8 et 4% en 1999.
Cette étude met aussi en évidence l'importance
que prendra l'externalisation de l'hébergement
d'applications d'e-commerce dans ces trois pays européens.
L'Allemagne reste en tête dans l'adoption de ces
services avec 20% des entreprises qui y feront appel
(11% en 1999). La plus forte progression est à
mettre au crédit de l'Angleterre qui passe de
5% d'entreprises qui opteront pour cette externalisation
en 1999 à 15% en 2000. La France ferme la marche
avec un intérêt minimal pour cette stratégie,
8% des entreprises l'envisageant contre 6% l'année
précédente. [Christophe
Dupont, JI]
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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