Un
incubateur de start-up made in Epita
C'est
aujourd'hui 17 janvier que la deuxième start-up va
investir (en partie) les locaux de 400 m2 mis à sa
disposition par l'Epita. L'école informatique qui fait
partie d'un groupe d'écoles privées rassemblant
entre autres l'ISG et l'ISEG s'est associée avec CPI
Ventures et Planète Startup pour fournir une aide matérielle
aux nombreux créateurs de start-up de son école
et aux autres.
4 start-up ont d'ores et déjà sélectionnées
par l'Epita pour faire partie des premiers arrivants: On Net
Services, CDVD, Alcalys et Nes. Elles se partageront les bureaux
de 15 à 20 m2 facturés 1300 francs le mètre
carré annuel (environ 2000 francs par mois pour 20
m2). Elles ne pourront pas y rester plus de 18 mois, l'idéal
étant qu'elles quittent la pépinière
après 1 an selon Laurent Trébulle, responsable
des relations avec les entreprises de l'école. Les
locaux sont facturés comme des bureaux meublés,
sans obligation d'un côté comme de l'autre, mis
à part un préavis d'un mois.
Avantage pour les start-up: le loyer rentre dans les frais
généraux et elles disposent d'une infrastructure
plus que sympathique: des lignes téléphoniques
(à payer à part, au tarif France Telecom) et
IP de 2 Mbps. Toute une partie de conseil est prodiguée
lors du démarrage de l'activité et le fond d'investissement
partenaire de l'opération (CPI Ventures) donnera un
coup de pouce aux sociétés cherchant à
réaliser un premier tour de table. Le plus intéressant
reste la proximité avec l'école. Avec l'Epita
en face, les start-up n'auront sans doute aucun mal à
trouver des étudiants spécialistes prêts
à leur apporter leur aide dans le cadre de leurs projets
d'études.
Les étudiants de l'Epita ont aussi tout à gagner
avec la pépinière. 2 des sociétés
sélectionnées ont été montées
par des ex-Epita. Le stage de fin d'étude de 6 mois
peut en effet être remplacé par la création
d'une entreprise, un défi que tentent 6 ou 7 étudiants
chaque année. Une "business week" organisée
par l'école leur apporte les premiers éléments
de gestion d'entreprise nécessaires au démarrage
de leur activité. Par contre, les étudiants
en cours d'études ne seront pas les bienvenus dans
la pépinière, Laurent Trébulle préférant
les voir finir leur cursus dans des conditions normales.
Le projet a connu un succès important, il ne reste
ainsi plus que 2 bureaux libres dans l'actuelle pépinière.
Ces derniers devraient être réservés à
des start-up en création et non pas en production comme
les premières arrivantes (2 des 4 start-up occupent
déjà 3 bureaux). L'Epita a ainsi dû refuser
des projets intéressants mais qui impliquaient des
besoins trop importants. D'ici la fin 2000, les locaux seront
être agrandis de 1100 m2 si les négociations
entre l'école et l'actuel propriétaire des lieux
aboutissent.
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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