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heures: à peine 200 salariés ont répondu
à l'appel de la CGT vendredi
200 personnes
selon la CGT, 150 selon la police, à Paris
de Montparnasse 14 heures au ministère de
l'emploi place Vauban à 16 heures; à
peine une centaine de manifestants à Lyon...
la grève organisée le 21 janvier
par la CGT pour appeler à une renégociation
de l'accord de branche s'est soldée cette fois
par un échec. En effet, après l'extension
de l'accord Syntec, et à l'approche de la date
fatidique du 1er février, les retardataires ont
relancé les négociations à un rythme
effréné.
Selon Silvere Chabot, secrétaire fédéral
de la Fédération des sociétés
d'études CGT, "nous ne nous attendions pas
à un tel raz-de-marée. Après l'extension
du Syntec, nous n'avions pas constaté une telle
remontée des négociations depuis septembre.
A présent, les représentants des organisations
syndicales et les salariés se préoccupent
d'abord de leur entreprise. Leurs dirigeants font du
forcing pour signer un accord avant le 1er février".
Le mouvement était déjà retombé
suite aux accords signés fin décembre
par plusieurs entreprises, dont Transiciel et CCMX.
La CFE-CGC n'avait d'ailleurs donné pas suite
à ses menaces de grève le 31 décembre,
et la première quinzaine de janvier de façon
conditionnelle. Ceci dit, pour la CGT et la CFTC, le
combat syndical n'est pas terminé puisque le
TGI de Paris rendra son jugement sur le texte de l'accord
Syntec le 8 février. D'ici là, d'éventuels
conflits ont peu de chances de survenir, sauf peut-être
en interne dans certaines entreprises. Au delà,
"l'incertitude juridique" qui règne
en ce moment, d'après Silvere Chabot de la CGT,
devrait être levée. [François
Morel, JI]
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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