La suite de business intelligence Harry devient un portail décisionnel

A l'occasion de la sortie de la version 3 de sa suite décisionnelle Harry, l'éditeur Adviseurs change de nom et s'appelle désormais Harry Software. Selon son PDG, Paul Landucci, "ce choix marque le renouveau de la gamme. Adviseurs était au départ une société de conseil. Le changement de dénomination reflète l'évolution de l'entreprise dans un contexte d'ouverture, notamment à l'international".
Construite suivant une architecture trois tiers (serveur central - serveur d'applications - client) avec son propre serveur d'applications HarryNetServer, la suite Harry 3.0 comporte plusieurs modules consacrés à la business intelligence. Le premier, HarryClient, est un outil de requêtes et de reporting à travers le Web. Alors que HarryCube s'occupe d'analyse multidimensionnelle classique, HarryVectorServers analyse plus spécifiquement les performances dans un datamart. HarryBuilder permet de définir de façon dynamique les requêtes et leur affichage dans une page Web. Enfin, HarryManager se charge du déploiement des applications.
Comparativement à la version précédente, Harry 3.0 comporte notamment une particularité innovante. Les requêtes qu'elle permet d'effectuer peuvent être préprogrammées et éxécutées à partir d'un autre poste n'étant pas relié à la base de données elle-même. Pour ce faire, la requête comprend en elle-même tout ce qui permet de l'éxécuter. Les applications et les interfaces sont générées en HTML et dans la version 1 de Java, afin d'être compatibles avec tous les navigateurs, y compris les versions anciennes.
Harry 3.0 ne comporte ni sa propre base de données, ni d'outil d'ETL chargé de l'alimenter. La solution s'interface en revanche avec la plupart des bases de données, comme Oracle, Informix, DB2, etc. Les seuls formats à ne pas être supportés sont Ingres et Progress. Le développement de nouvelles applications s'avère plutôt aisé, puisque selon Paul Landucci, "15 minutes suffisent pour mettre en oeuvre une application Harry avec 2 requêtes sophistiquées sur l'intranet". [François Morel, JI]