EDS
se dit victime d'une escroquerie sur un faux contrat avec
l'OTAN
La
SSII internationale EDS a découvert à la fin
de l'année dernière qu'elle s'était fait
voler pour plusieurs dizaines de millions de dollars de matériel
informatique audio et vidéo. Sujet à des plaintes
de la part de deux de ses fournisseurs qui avaient livré
une partie des équipements, le groupe a décidé
de signaler l'affaire au FBI et aux autorités internationales.
Selon le quotidien britannique en ligne Computer
Currents, l'un des deux fournisseurs pourrait être
Akai Musical Instrument Corp, une filiale de Akai Electronic
of Japan.
L'histoire débute en 1997, lorsque le groupe américain
est contacté par de soi-disant officiers de l'OTAN
et de l'US Air Force afin de concevoir un système pointu
de reconnaissance vocale. Les technologies développées
par EDS, à grand renfort de matériel, devaient
ainsi trouver leur place dans le cadre d'un projet secret
de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. Lors
de sa livraison aux Pays-Bas, où le projet devait prendre
corps, l'équipement réceptionné disparaît
avec les commanditaires du contrat, sans qu'un seul dollar
n'ait été versé en contrepartie.
Aux Etats-Unis, EDS, qui se déclare par ailleurs
confiante sur l'issue du procès qui l'oppose
à ses fournisseurs, n'a pas tenu à apporter
de commentaire en raison de l'enquête en cours
de la part des autorités américaines.
La SSII aurait toutefois précisé, notamment
auprès de ses actionnaires, que l'escroquerie
dont elle a fait les frais ne devrait pas avoir de conséquences
sérieuses sur un plan financier.
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