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Mercredi 29 mars 2000  

SETI : le printemps français de l'e-business

"Tous les Français sur Internet", ainsi pourrait-on résumer la conférence inaugurale de la SETI (Semaine européenne des technologies de l'information) intitulée "la France face aux défis des nouvelles technologies". Face aux visiteurs, une dizaine de personnalités de la Net-économie, de l'informatique et du monde des médias ont présenté leur vision d'Internet, des technologies associées et de leurs apports à la société, aux organisations et aux affaires.
Dès son discours d'introduction, l'
ancien président de France Télévision et actuel président du CSA Hervé Bourges est revenu sur les "infopauvres et les inforiches". "Augmenter la vitesse n'est pas suffisant. Il faudrait réfléchir au principe d'un accès universel à Internet", ajoute-t-il. En prenant le parti de la "multi-régulation" face à une super autorité de l'Internet, non désirée, il range ainsi le CSA sur la même longueur d'onde que le premier ministre. L'intervention de Christian Paul, le député auteur du rapport sur la mise en place de la régulation sur Internet commandé par Lionel Jospin, confirme cette orientation en 2 principes : liberté et égalité. "Internet pour tous doit être une utopie mobilisatrice et réaliste en France. Nous parlons de régulation car il n'y a pas d'espace de libertés sans règles".
Mais la liberté et l'égalité ne sont pas les seuls objectifs à garantir. Les problématiques de la nouvelle économie, parmi lesquelles figurent notamment la réactivité et la flexibilité, se retrouvent au niveau des entreprises. Du côté des médias existants, Anne Sinclair revient sur le business model de TF1.fr. "En prévision, nous allons dépenser entre 150 et 250 millions de francs par an pour 10 à 20 millions de francs de recettes de pub. Notre objectif n'est donc pas centré sur les bénéfices, mais sur la nécessité industrielle de présence de la marque et sur la création d'emplois." La nouvelle directrice générale de TF1 Entreprise et de e-TF1 dévoile par ailleurs l'ouverture prochaine d'une "ronde de planètes" autour du portail TF1.fr, avec des sites de contenus orientés vers les femmes, les enfants, les amateurs de jeux-vidéo, les boursicoteurs, etc.
Derrière les sites des dot.com et des "clicks and mortars" (entreprises dont le business existait avant Internet), on retrouve les compétences des SSII et des éditeurs, les traditionnels acteurs de l'informatique ayant évolué vers l'e-business. "Nous sommes la face cachée de l'Iceberg, proclame Eric Hayat,
responsable du Syntec Informatique (le syndicat des SSII) et vice-président de Steria. Internet représente aujourd'hui de 15 à 20 % de notre activité. Nous fournissons les pelles et les pioches. Les préoccupations des clients se retrouvent surtout au niveau de l'e-business B-to-B, qui sera multiplié par 10 au cours des prochaines années, des centres d'appels et du CRM (gestion de la relation client), et du SCM (gestion de la chaîne logistique)." Même son de cloche chez Bull, qui s'apprête à lancer ses propres solutions de places de marché B-to-B. Mais Cyrille du Peloux, directeur général du groupe, nuance toutefois cette vision : "Nous sommes actuellement dans la vague du CRM et de l'e-procurement (gestion des achats de l'entreprise). Le SCM devrait mettre un peu plus longtemps avant de décoller."
La problématique la plus controversée de la Net économie se retrouve ainsi au niveau de l'e-business. Si tout le monde s'accorde sur le fait que les marchés inter-entreprises semblent voués à une réussite sans précédent, le grand public, même si sa frilosité baisse, continue de ne pas acheter en ligne et dément les prévisions les plus optimistes avancées depuis 2ans par de nombreux cabinets d'études. Peut-être un peu moins loquace que d'habitude, le directeur du développement de la Cité des Sciences, Joël de Rosnay, soulève la possibilité de "corrections sévères". Il évoque que selon certains analystes, le marché du B-to-C devrait se crasher vers le mois d'octobre. Le B-to-B et les entreprises de logistique comme Cisco devraient mieux tenir le coup. Mais ce qui intéresse le plus notre gourou national de l'Internet, c'est "la révolution que nous allons encore vivre, avec les agents intelligents, les interfaces vocales, etc. La nécessité de protéger l'information donne naissance aux infomédiaires. Très ouvert mais fragile, le système contient ses propres capacités d'évolution. Ces technologies vont redonner le rôle de stratège aux usagers."
[François Morel, JI]

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