Allot
propose un outil pour contrôler le trafic peer-to-peer
illégal
Destinée aux entreprises, aux FAI et aux universités, la solution NetEnforcer permet de mieux gérer le trafic réseau, même à très haut débit, en détectant les transferts P2P indésirables. (Jeudi 11 septembre 2003)
A l'heure de la grande campagne
menée contre le peer-to-peer (P2P) illégal
par le RIAA,
le syndicat américain du disque,
le problème lié à la consommation
de la bande passante par des transferts en P2P incontrôlés
se pose avec d'autant plus de force.
Selon Allot Communications, le P2P peut ainsi entraîner
des pertes de 80% de la bande passante des entreprises,
tandis que 60%
du trafic enregistré par les FAI serait consacré
au P2P.
C'est donc avant tout dans une optique d'optimisation
de la bande passante qu' Allot Communications a doté
la version 5.1 de sa solution de gestion de trafic NetEnforcer
AC-1000 d'une fonction de contrôle des transferts
en P2P. Destinée aux entreprises, aux FAI et aux
universités, cette solution permet en outre de
gérer le trafic de réseaux gigabits.
La
chasse aux protocoles P2P Le produit est
désormais capable de détecter les transferts
P2P indésirables. "L'administrateur peut déclencher
un dispositif de mise à jour des signatures utilisées
par des protocoles P2P tels que Kazaa ou eDonkey, afin
de pouvoir les repérer plus efficacement."
commente Antoine Guy, directeur marketing produit d'Allot.
NetEnforcer a en outre été conçu
pour déjouer les astuces des protocoles P2P pratiquant
le "saut de port", ou "port-hopping",
qui permet d'utiliser les différents ports de connexion
de façon aléatoire afin de rendre les transferts
moins repérables. Le logiciel de gestion de trafic
s'appuie pour cela sur l'analyse des paquets de données
transférés afin de repérer les échanges
de poste à poste.
Contrôle
du trafic à très haut débit Autre innovation,
la solution développée par Allot est maintenant
adaptable aux réseaux à très haut
débit, tels que le réseau Renater utilisé
par les universités françaises. "Notre
solution était auparavant limitée à
des débits de 200MBps. Le passage au gigabit nous
permet de cibler des acteurs plus importants." explique
Mr Guy. "Nous avons ainsi pu déployer notre
logiciel pour l'Institut Catholique des Arts et Métiers,
à Lille".
Outre
les universités, Allot destine sa solution aux
FAI. "Nombre d'entre eux, en France, en Allemagne
et en Suisse, sont actuellement en phase de test du produit."
La
solution d'Allot a par ailleurs été proposée
au RIAA en vue de l'incorporer à la banque d'outils
de lutte contre le téléchargement illégal
de musique en ligne.