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Chaîne logistique : l'ERP roi, les solutions de gestion des stocks en dauphins
L'étude Aslog présentée sur le salon Progilog détaille les pratiques des sociétés françaises dans le domaine logistique, et notamment la pénétration des solutions informatiques. (Jeudi 27 novembre 2003)
     
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Progilog
A l'occasion de l'ouverture de Progilog, le salon du management de la chaîne logistique qui se déroule les 26 et 27 novembre au CNIT de la Défense, la Commission benchmarking de l'Aslog, l'Association française pour la logistique, a présenté les résultats d'une enquête, photographie de l'activité logistique dans les entreprises françaises.

Principal enseignement : en moyenne, pour l'ensemble des entreprises sondées, la part du poste logistique dans le chiffre d'affaire net est de 8,8%. Dans la grande distribution, qui a tendance à externaliser la gestion de ses stocks, elle n'en représente que 5,2%. A l'inverse, dans les secteurs de la pharmacie et du commerce, cette part atteint 12,6% de l'activité.

La répartition des coûts logistiques montre par ailleurs que 24% sont placent sur le poste approvisionnement, 23% dans la distribution et plus de 30% pour le stockage. Des chiffres qui mettent en valeur l'importance de chacun de ces postes dans la chaîne.

Six grands indicateurs
Ré-initiée tous les deux ans, l'étude Aslog sonde la centaine d'adhérents de l'Association, représentatifs de tous les secteurs d'activités. Son but, comme l'a précisé Thierry Dromigny, président de la commission, est de fournir un référentiel aux entreprises dont la logistique est au cœur de l'activité.

Elle révèle ainsi, sous forme de pourcentages et d'indicateurs, les pratiques, les processus et les performances logistiques des acteurs du marché français. Le tableau suivant regroupe les six principaux indicateurs et les résultats de l'enquête qui leurs sont associés :

Nom de l'indicateur
Formule
Résultat moyen
Taux de fiabilité des prévisions des ventes
(somme des prévisions - somme des variances) / somme des prévisions
65% de fiabilité
Taux de réclamations client
nombre de réclamations /
nombre de livraisons
26% pour le BTP de 1,5 à 6% pour les autres secteurs
Taux de service client
nombre de commandes livrées complètes et dans les conditions demandées /
nombre total de commandes
90,3% de satisfaits
Taux de service de la production
nombre d'ordres de commandes /
nombre total de commandes
86%
Taux de service fournisseur
nombre de commandes livrées dans les conditions demandées /
total des commandes
88%
Taux de rotation des stocks
ventes annualisées (sur un an ou sur trois mois glissants) /
valeur du stock en fin de période
12% (soit environ un mois de stock)
Source : Aslog

Du morcellement à l'imbrication
Où commence la chaîne logistique, où finit-elle ? Les entreprises ont compris que les grandes étapes du processus logistique doivent s'enchaîner et s'imbriquer les unes dans les autres, fluidifiant ainsi le processus... Ce qui n'était pas forcément le cas il y a quelques années, quand la chaîne était morcelée en différentes tâches considérées indépendamment les unes des autres (voir à ce sujet notre article).

Si aucun progiciel n'est capable de couvrir l'ensemble des étapes de la chaîne, chacun contribue à les relier. Thierry Dromigny définit ainsi la chaîne logistique : APS (Advanced Planning and Scheduling) + ERP (Enterprise Resource Planning) + MES (Manufacturing Entreposage System) + WMS (Warehouse Management System) ; additionnant les quatre systèmes progiciels qui lient les maillons de la chaîne, de la planification du processus à la livraison du bien consommable.

Types de solutions utilisés
Type
Pourcentage
DSP*
plus de 80%
ERP
environ 60%
MES
plus de 50%
WMS
moins de 40%
APS
moins de 20%
Taux de couverture fonctionnelle par type de solutions
Type
Pourcentage
ERP
31%
DSP*
27%
MES
23%
* Développement spécifique propre
Source : Aslog


Ajoutons également que si 87% des répondants externalisent la tâche transport, en revanche seulement 13% sous-traitent l'entreposage (les sociétés de la grande distribution et du commerce). Ainsi n'est-il pas étonnant de constater que les systèmes d'informations utilisés sont pour la majorité des ERP et des progiciels de gestion des stocks.

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Sur le plan de la traçabilité des produits et des processus, les marqueurs RFID ne sont pas encore entrés dans les entreprises : la technologie n'est utilisée que par 7% des sociétés sondées. C'est le système du code barre qui prédomine toujours (pour 46% des sondés) et la saisie directe des informations (29%). Mais 18% des entreprises en sont encore à la déclaration papier !

Les éditeurs d'outils de pilotage, de suivi des processus et de progiciels d'entreposage ont donc encore, semble-t-il, un large marché à conquérir en France.

[Philippine Arnal, JDNet]
 
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