Le bug de l'an 2000... et les autres !

La grande préoccupation informatique de cette fin d'année reste l'incontournable bug de l'an 2000. Toutefois il ne doit pas occulter les différents problèmes qui surviendront avant et après la date fatidique. Nous avions déjà mis en avant le problème que connaitront certains GPS dès le 21 août 1999 (voir notre article du 24 juillet 1999.) Mais bien d'autres étapes attendent les systèmes informatiques.
- Dès le 9 septembre prochain, un problème va se poser. En effet, cette date, tronquée en informatique, donne 9999. Or dans la programmation de nombreux systèmes anciens, cette valeur peut signifier "fin de données". On imagine les conséquences sur l'ensemble des données traitées: certaines bases pourrait être tronquées et un grand nombre de données pourraient être perdues.
- Le 29 février 2000, les systèmes ayant passé le 1er janvier 2000, devront affronter le problème de l'année bisextile. Pour déterminer si l'année en cours est bissextile, de vieilles programmations utilisent une méthode qui ne risque de ne pas fonctionner pas avec l'année 2000: les deux derniers chiffres de l'année doivent être divisibles par 4. La division de 00 (pour l'an 2000) par 4 risque fort de causer un bug dans de nombreux systèmes. De fait, ces systèmes ignoront le 29 février et afficheront le 1er mars à la place.
- Le 10 octobre 2000 représente un autre danger car pour la première fois les champs de date utiliseront en informatique leur longueur maximale: 10/10/2000.
- Enfin le 31 décembre 2000 peut ne pas être reconnu comme tel par les ordinateurs. La cause en est le calcul de l'année bissextile: si le système n'a pas calculé la date correctement, ce 366ème jour de l'année n'existera pas et il passera directement au 1er janvier 2001. Ce bug est valable pour tout système qui réalise son calcul des dates en nombre de jours à compter d'une date donnée.
A l'origine de la programmation de ces systèmes vieux mais encore utilisés, on essayait d'économiser le nombre de lignes de code, économie de temps et d'argent. Malheureusement, 10 ou 20 ans plus tard, de nombreuses entreprises risquent de payer très lourdement les frais de ces économies.