L'automatisation:
la prochaine arme des anti-virus
La croissance
des virus du type Mélissa qui frappait tous les
clients de messagerie prouve l'impuissance des anti-virus
classiques fonctionnant sur le principe de reconnaissance
de signatures. La propagation de Mélissa a été
tellement rapide que la plupart des utilisateurs, voire
des administrateurs systèmes n'avaient pas encore
mis à jour leurs fichiers de signatures.
IBM et Symantec travaillent désormais sur une protection
qui pourrait être bien plus puissante: la détection
et l'immunisation automatique contre les virus répandus
via l'e-mail ou le Web. Lorsqu'un nouveau virus est découvert
au sein d'une entreprise, il est automatiquement surveillé
par l'administrateur système puis le processus devient
automatique: à chaque téléchargement
sur le réseau, un filtre détecte ce virus, le
nettoye et retourne les données à l'utilisateur
final.
Cette nouvelle conception de l'anti-virus permet de
ne pas impliquer l'utilisateur dans le processus d'immunisation:
il n'a pas à effectuer de mises-à-jour
ni à posséder un anti-virus installé
directement sur sa machine. Symantec espère pouvoir
organiser les premiers tests cet automne de son logiciel
"Digital Immune System" basé sur la
technologie d'IBM. De son côté, Big Blue
compte distribuer cette technologie en complément
de sa suite Secure Way, directement intégrée
à l'éditeur de stratégies système.
Les supercalculateurs de type OS/390 bénéficieront
gratuitement de ce logiciel très prochainement.
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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