Symantec aide gratuitement toutes les entreprises à passer l'an 2000

Une aubaine pour toutes les PME, entre autres, qui ne sont pas certaines que leurs ordinateurs passent le cap de l'an 2000. La filiale française de Symantec, l'éditeur de Norton Antivirus, ouvre une hotline gratuitement pour toutes les entreprises du 1er décembre 1999 au 31 janvier 2000, accessible au numéro vert (appel gratuit) 0800 65 2000. A l'heure actuelle, pour la première semaine, les quelques 10 téléopérateurs d'astreinte ont d'ores et déjà répondu à une quinzaine de demandes de renseignements. Le week-end du nouvel an, la hotline sera ouverte du vendredi 31 décembre au samedi 1er janvier à 18 heures sans interruption, et le dimanche 2 janvier de 9 à 17 heures.
Par ailleurs, si vos locaux se trouvent dans un rayon de 100 km autour de Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg ou Toulouse, Symantec propose de vous livrer sans aucun frais trois de ses logiciels en versions limitées à 15 jours d'utilisation. Les produits visés par cette opération sont Norton 2000, qui permet d'identifier la source du problème et de récupérer les correctifs nécessaires, le logiciel de clônage de disques Norton Ghost, ainsi que pcAnywhere qui permet d'intervenir sur des machines distantes en cas de problèmes sur un site délocalisé. Intéressante pour l'éditeur d'un point de vue marketing, cette opération devrait toutefois lui coûter près de 300 kf au total.
D'autre part, pour ne pas faillir à sa réputation de spécialiste des anti-virus, Symantec ouvre ses centres de recherche sur les virus sans interruption du 20 décembre au 1er janvier, afin d'exercer une veille constante et de produire les alertes le plus tôt possible. Les équipes d'ingénieurs de recherche seront renforcées pour l'occasion. Selon Eric Beaurepaire, directeur du marketing entreprise chez Symantec, "Nous sommes certains que des virus spécifiques an 2000 vont apparaître avant le 31 décembre. Nous pensons en effet que les risques d'infections vont augmenter à partir de Noël ou de la veille". [François Morel, JI]