Outsourcingonline crée sur Internet une communauté dédiée à l'externalisation

Mis en ligne en version de démonstration le 27 octobre à l'occasion du salon Externaliser 99, Outsourcingonline se veut à la fois une communauté virtuelle et un portail dédié à l'externalisation. A l'initiative de l'entreprise Fairwell organisatrice de salons, le site sera officiellement lancé aux alentours du 15 décembre. La société CVFM a également participé à sa réalisation en tant que spécialiste du marketing communautaire, et pour la création de pages à titre exceptionnel.
Outsourcingonline présentera lors de son lancement officiel une première vague de rubriques dédiées à tous, comme un annuaire de prestataires, des news, des ressources sur les publications et la formation, ainsi qu'un observatoire permanent réalisé en partenariat avec Andersen Consulting. La seconde vague de rubriques comprendra au début de l'année 2000 des offres d'emplois et des appels d'offres au sein de la communauté.
90 % du contenu du site sera gratuit. Seuls les articles académiques de haut niveau, et l'information à forte valeur ajoutée seront payantes, probablement au coup par coup selon la consultation. Fairwell va étudier la possibilité d'une adhésion en qualité de membre vis à vis des appels d'offres. Une partie importante du site sera consacrée à l'infogérance. Sur le salon, IBM Global Services, Steria et Sema Group se seraient montrés intéressés pour y participer.
D'après l'organisateur Patrick Miliotis, également président de Fairwell, "le salon Externaliser 99 a mobilisé près de 5 000 visiteurs qui font partie de la cible de Outsourcingonline. Il s'agit maintenant d'en faire rapidement un site européen". Selon la régie publicitaire du Web, 24/7 Europe, le nombre de pages vues se monterait à près de 450 000 pages vues en tout à la fin de l'année, un chiffre à prendre toutefois avec précaution . Patrick Miliotis estime quant à lui que "l'idée est d'abord de promotionner le concept d'externalisation, avant de rendre le site rentable". Dans ce sens, il compte consacrer un minimum de 500kF par an pour développer les aspects techniques et éditoriaux. [François Morel, JI]