Pas d'annonce de recomposition du capital au conseil d'administration de Bull
C'était aujourd'hui jeudi 21 octobre que se réunissait
le conseil d'administration trimestriel de Bull. Un
conseil sous haute surveillance puisque la recomposition
du capital enclenché par le souhait de l'Etat
de se retirer aurait dû se préciser à
cette occasion selon nos confrères de la Tribune.
Le quotidien économique annonçait "un
important apport d'argent frais" par une augmentation
de capital qui aurait fait de Nec le premier actionnaire
du groupe Bull.
Il n'en a rien été. Selon les termes du
communiqué de presse, le Conseil "a jugé
que les propositions élaborées pour renforcer
les moyens financiers du Groupe ne présentaient
pas un intérêt suffisant pour l'entreprise
et ne pouvaient pas être retenues en l'état".
Depuis l'été dernier, des rumeurs faisaient
état de la volonté du financier Walter
Butler de reprendre 30% du capital de Bull. Cette part
représente les 17,4% restants de l'Etat français
auxquels s'ajoutent des parts possédés
par France Télécom et Motorola.
Cette candidature a été bloquée
par l'Etat français qui souhaite un apport tout
autant industriel que financier. Guy de Panafieu, PDG
de Bull, avait donné le ton de ce conseil d'administration
au salon Telecom 99 de Genève en affirmant qu'il
n'y avait aucun élément nouveau concernant
la recomposition du capital. L'annonce de la Tribune
a eu pour effet une augmentation de 5,33% du titre à
la Bourse à 10h ce matin.
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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