Vendredi 7 janvier 2000
Le portefeuille
virtuel de Kleline: pour convaincre les internautes méfiants
Commercialisé depuis environ deux mois sur le marché
français, K-wallet est le nouveau portefeuille virtuel
mis au point par la société Kleline.
Pour être utilisé par l'internaute, il lui suffit
de s'inscrire gratuitement sur le site de Kleline de manière
à pouvoir disposer pour ses transactions d'un identifiant
et d'un mot de passe et d'alimenter le compte ainsi ouvert.
L'avantage de la solution (en plus d'être multi-devises)
est de permettre l'achat sans faire circuler ses coordonnées
sur le réseau et de permettre les micro-paiements à
partir de 1 franc. Une démonstration
est disponible en ligne sur le site de Kleline.
Côté marchands,
deux offres packagées sont proposées par Kleline
pour accéder à la plate-forme de paiement de
la société: le pack Silver d'un montant de 6.500
francs ht et le pack Gold d'un montant de 17.000 francs ht
auquel s'ajoute une commission variable sur chaque transaction
comprise entre 2 et 4%. Le pack Gold propose plusieurs options
qui rendent le produit davantage personnalisable. Avec les
deux solutions, l'internaute qui ne désire pas utliser
K-wallet peut régler son achat sous SSL.
Le K-wallet est utilisé à ce jour par une quinzaine
de sites marchands français dont Go Sport, Eurosport,
France Gourmet, Softgallery... Kleline devrait prochainement
proposer en plus aux internautes une assurance.
Rappelons que la société Kleline, filiale du
groupe BNP, a été créée en 1996
et fut la première société européenne à proposer des services
de sécurisation de paiements.
Elle a le statut d'intermédiaire financier (reversement
du montant des transactions aux marchands). Le porte-monnaie
virtuel connaît également des initiatives au
niveau mondial. Son développement permet de réduire
le nombre d'abandons au cours d'une transaction (ce serait
selon Net Effect le cas pour 67% des internautes). C'est pourquoi,
les principales sociétés de crédit, les
fabricants d'ordinateurs avec le concours de sociétés
financières ont mis au point en juin 1999 un format
appelé ECML (Electronic Commerce Modeling Language)
pouvant être utilisé par n'importe quel protocole.
[Sophie Perrin, JDNet].
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