Mardi 11 janvier 2000
Com à venir: trois entités pour une nouvelle
identité
A la fin des années 90, quand un étudiant en
gestion des start-ups et un ingénieur se rencontrent,
le résultat se retrouve souvent sur internet. Et souvent
à travers une SSII. Guillaume Marrien et Yannick Tedesco,
tous deux issus de ces filières, ont donc légèrement
changé le cours de ce genre d'histoire banal sur le
net en créant Com
à venir. Car si cette société a en
effet tous les attributs de la SSII, elle a aussi tous les
apparats de l'agence de communication.Son objectif: créer
ou développer des services en ligne mariant qualité
technique et contenu.
Com à venir s'attache à maîtriser toutes
les étapes de la construction d'un site, d'un point
de vue rédactionnel et marketing comme d'un point de
vue technique. La société est d'ailleurs béta-testeur
pour les applications flash de Macromédia.
Mais comme ce mélange des genres avait tendance à
troubler un peu la clientèle, la jeune société,
créée en 1998 et qui a généré
6 millions de francs de chiffre d'affaires en 1999, a décidé
de se scinder en trois pôles. Les 18 salariés
de l'agence se répartiront en trois pôles: l'un
dédié à la communication, l'autre à
l'ingénierie et le troisième au divertissement
et à l'évenementiel on-line.
Ce changement était aussi rendu nécesaire par
la forte croissance des activités de la société:
Com à venir a parmi ses références
le relookage du site Domaine
du soleil du tour opérateur HMC ainsi que les sites
Heineken HIBC'99 , CMG
ou Biotonic. L'agence, qui pourrait intéresser les
capital-risqueurs, affirme préfèrer pour l'instant
s'en passer: "On préfère nettement la solution
partenariale, explique Guillaume Marrien. On a davantage besoin
de s'entourer de compétences que de se financer dans
la mesure ou le secteur est extrêmement opaque et la
concurrence énorme". Com à venir est donc
en pourparlers "très avancés" avec
deux grandes sociétés mais qui ne font pas forcément
partie du secteur de la communication. L'affaire étant
tout cas déjà bien engagée pour 2000
puisque le carnet de commandes de l'agence affiche déjà
4 millions de francs de recettes pour le début de l'année.
[Jérôme
Batteau, JDNet].
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