Actualité / Médias
Mardi 14 mars 2000

Une trentaine de petits investisseurs misent sur Clicvision Le site spécialisé "entertainment" vient de lever quatre millions de francs auprès d'une trentaine d'investisseurs, essentiellement privés. Un tour d'échauffe ?

Clicvision, qui se considère comme le "mass media du nouveau millénaire" (cf article du JDNet du 14 décembre 99), commence doucement à présenter ses programmes avec quinze chaînes dans lequel sont inclus des bouquets de programmes courts (1 à 6 minutes), un contenu "à la carte" et un éventail d'informations en provenance de multiples sources…"Nous fournissons 200 programmes avec sept heures de vidéo", indique François Liénart, qui fait partie de l'équipe dirigeante de Clicvision avec Claude Armand Decastiaux et Henri Mojon.
Le projet repose sur la technologie de diffusion "Infocast" (ISDNet/Real Networks), bénéficiant ainsi de streams et bande passante illimités, ce qui facilite le téléchargement du côté des internautes. Ainsi, Clicvision a opté pour un changement de format de diffusion : s'étant d'abord tourné Windows Media, les responsables du site ont finalement opté Real Player. L'hébergement reste confié à Jet Multimédia.

Mais le plus intéressant reste à venir avec l'ouverture d'un service d'accès gratuit à Internet accompagné d'un bouquets de services payants. Ces activités devraient débuter en avril. Actuellement, la société comprend une quizaine de personnes.
Clicvision vient de réaliser un premier tour de table de 4 millions de francs en réunissant une trentaine d'investisseurs, essentiellement des fonds privés.
"Ils ont tous participé à hauteur quasi équivalente, environ 100.000 francs chacun. Ce tour de table est en quelque sorte une préparation pour une ouverture beaucoup plus impliquante", indique François Liénart. Si la société a accepté de donner les noms de cet aéropage de business angels, il n'est pas toujours évident de savoir à quels domaines ils se rattachent. Nous avons constaté, en consultant le registre national du commerce et des sociétés, que plusieurs investisseurs appartenaient au monde de l'immobilier (Dominique Hamel, Jacques Lavielle, Jean Le Gal, André Amouyal, etc.). Dans cette catégorie, on trouve également Jacques Mojon, dont il ne fait aucun doute qu'il fait partie de la famille de Henri Mojon, l'un des instigateurs de Clicvision. Dans le secteur du textile, on trouve un représentant : Richard Trojanowski. Dans cette "short list" figurent également des responsables de sociétés "high tech": c'est le cas de Roger Haddar, spécialisé dans le datamining. Enfin, on trouve beaucoup de responsables de sociétés spécialisée dans le conseil et la gestion d'affaires: c'est le cas de Hervé Gerlier, administrateur chez Startec. Dans le même domaine, des sociétés à titre morale se sont impliquées: Aptimum Conseils, Idoine Conseils ou Tabag. [Philippe Guerrier, JDNet]

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