Actualité / >Spécial Online 2000
Jeudi 30 mars 2000

Monprof.com veut intéresser les élèves, les professeurs... et les investisseurs Une start-up de Montpellier cherche à monter un outil d'aides aux devoirs avec des "cyberprofesseurs" pour les élèves de 6ème à la Terminale.

Monprof.com est un projet de portail pédagogique, destiné en premier lieu aux élèves de sixième à la Terminale, puis aux professeurs et aux parents. Philippe Marle, PDG de la start-up de Montpellier, explique à Online 2000 qu'il souhaite mettre en place ce service à la prochaine rentrée des classes. "Nous voulons que le site devienne un outil de travail pour les élèves. Il contiendrait un cahier de texte virtuel, un suivi des notes", indique l'entrepreneur. Mais, l'axe principal de Monprof.com c'est de devenir une aide en ligne aux devoirs avec la participation de cyberprofesseurs pour soutenir les élèves. "L'élève discuterait par chat avec le professeur qui l'aiderait à résoudre en ligne ses devoirs", indique Philippe Marle.
L'entrepreneur souhaite recruter des étudiants d'IUFM, en licence ou en maîtrise pour composer son équipe de professeurs virtuels. Les principales disciplines pourraient être traitées : français, mathématique, anglais, physique, etc. Les élèves auraient la possibilité de placer des éléments de géométrie en ligne. Parmi les difficultés que l'on rencontre pour monter ce type de service figure l'énoncé. Les élèves seraient obligés de le recopier pour le cyberprofesseur. "Nous pensons à des systèmes de reconnaissance de voix du type ViaVoice d'IBM ou à mettre en ligne directement les énoncés", indique Philippe Marle. Mais là, un accord avec les éditeurs de livres manuels s'impose. Pour se détendre, Monprof.com proposerait un espace "récréation". Le site comprendrait également une partie dédiée aux parents et aux enseignants
Monprof.com proposerait aux parents un système d'abonnement mensuel, trimestriel ou à l'année. "L'abonnement au mois coûterait entre 500 et 600 francs pour huit heures de soutien scolaire", explique l'entrepreneur. Naturellement, les heures de cours "après école" seraient pré-programmées afin de s'assurer de la disponiblité du cyberprofesseur. Philippe Marle compte s'appuyer sur les commerçants locaux et les comités d'entreprises pour faire connaître son produit.
Pour la première année d'exercice, Philippe Marle voudrait recruter 400 professeurs et signer 20.000 contrats. Le service est monté sur un serveur Linux
avec une base de données SQL.
Reste à convaincre les investisseurs de la potentialité du marché. Philippe Marle, qui a déjà investi un million de francs dans le projet, était déjà présent au deuxièmes Rencontres Capital IT. Une assocation avec un éditeur de manuels scolaires est également envisagée. [Philippe Guerrier, JDNet]

Au sommaire de l'actualité


 

 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires
 
 

Sondage

Ce qui vous a le plus embêté avec le bug de Google :

Tous les sondages