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Télédéclaration des revenus 2000: l'heure du bilan L'opération de télédéclaration du Ministère de l'Economie et des Finances représente 1% de l'ensemble des téléchargements. Bercy doit encore fournir des efforts.

Le moins que l'on puisse dire est que le service de télédéclaration offert cette année par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie a suscité de nombreuses réactions. Tout d'abord le constat est unanime: la procédure en ligne était longue et complexe. Du côté de Bercy, on indique qu'il s'agissait d'une "première expérience que nous améliorerons l'année prochaine". Les difficultés sont dues certes à des explications pas toujours très claires notamment pour la télétransmission du formulaire généré automatiquement par E-Reader, mais aussi aux impératifs de sécurité imposés par la nature des informations transmises. Là, deux types de réactions chez les contribuables internautes: certains s'énervent (et pas forcément les moins compétents d'un point de vue technique...), les autres persévèrent et, dans la plupart des cas, réussissent l'opération. Quelques problèmes de compatibilité matérielle se sont toutefois posés pour certains, malgré les conseils des techniciens du Ministère. Cela dit, il semble que tous les internautes ayant utilisé le procédé de téléchargement ont effectivement reçu confirmation de l'opération par courrier. Côté chiffres, il faut rappeler que l'année dernière, le site du ministère proposait déjà le téléchargement des formulaires et le calcul de l'impôt sur le revenu ce qui permet de faire une comparaison sur le succès de l'opération 2000 pour ces services

(sources Benchmark)

Pour les contribuables soucieux du bon emploi des deniers publics, le coût de l'opération est à mettre en rapport avec l'économie en terme de traitement que permet la télédéclaration. Le nombre de télédéclarations représente seulement 1% du nombre de l'ensemble des téléchargements effectués mais il faut préciser que pour cette année les conditions pour bénéficier du service étaient restrictives. Elles excluaient par exemple le primo déclarant où le contribuable dont la situation familiale a changé en cours d'année. Enfin le chiffre élevé de simulations de calcul d'impôt effectué montre que les internautes ont bien compris l'un des intérêts majeurs du service qui est de pouvoir simuler le calcul de l'impôt de façon fiable afin de faire les meilleurs choix (option pour les frais réels, rattachement ou non d'enfants majeurs...).
Le ministère n'a pas encore dressé de bilan officiel de l'opération mais elle semble concluante. Même si une simplification des opérations semble souhaitable l'année prochaine. [Fabien.Claire, JDNet]

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