SurfisMoney.com
entre dans la danse du "surf rémunéré"
Une start-up lance un nouvelle barre de navigation pour le "surf rémunéré" avec lesconditions suivantes : l'internaute est payé trois francs de l'heure et est limité à 25 heures par mois.
Un
nouvel acteur vient de s'engager sur le créneau de Médiabarre.com
(cf article du jour): SurfisMoney.
Le système est actuellement en cours de test.
Pour faire patienter les internautes, la start-up devrait adopter
des récompenses par lots la semaine prochaine en attendant
véritablement d'implémenter le mode de paiement
pour le "surf rémunéré".
Les conditions et les tarifs sont déjà connus:
l'internaute, équipé d'un PC, doit télécharger
une barre de navigation qui contiendra des bannières
publicitaires. Il sera payé 3 francs de l'heure lorsqu'il
utilise cet outil au cours de son surf, et ce, sans être
obligé de cliquer sur les bandeaux. Pour le départ,
chaque internaute inscrit aura droit à 25 heures par
mois de surf sous SurfisMoney. Les paiement par chèques
commenceront à être réglés après
avoir surfé pour un montant équivalent à
200 francs (environ 66 heures). Si l'internaute n'a pas atteint
ce niveau, le temps cumulé sous SurfisMoney sera reporté
le mois suivant.
Pour la partie parrainage, les responsables se sont penchés
sur le problème de spamming lié à ce type
d'activité. "Chaque parrain disposera d'un maximum
de 10 filleuls directs. Par conséquent, il sera inutile
de recourir au spamming pour recruter de nouveaux membres. Son
entourage suffira", indique Stéphane Baurberg, PDG
de la société. Dans le domaine de la vie privée,
SurfisMoney refuse le tracking des internautes, qui consiste
à suivre le chemin emprunté par l'internaute lorsqu'il
surfe. Elle préfère s'appuyer sur un formulaire
en ligne, où l'internaute doit déclarer ses habitudes
de consommation. Une possibilité de tester SurfisMoney
quinze jours sans engagement a été mis en place.
Pour l'instant, la barre de navigation ne délivre que
des messages publicitaires mais des nouveaux services sont en
cours d'élaboration pour enrichir l'environnement.
L'outil a été développé en interne.
Stéphane Baurberg indique que l'investissement pour monter
SurfisMoney est "élevé" sans en préciser
le montant exacte. Xeemple,
agence de communication interactive rattachée au groupe
Voove Cell Network, a pris en charge la partie structure et
graphisme. SitUp
Web, partenaire du prestataire monégasque IMCN, a
pris en charge la partie "intégration". Le
site est hébergé chez UUNet
sur des serveurs sécurisés. C'est la régie
Clic Pub qui a pris en charge la commercialisation des espaces
publicitaires. SurfisMoney comprend actuellement une quinzaine
de collaborateurs. Si le plan de développement est respecté,
l'effectif devrait se situer autour de 50 personnes d'ici la
fin de l'année. Un premier tour de table "à
deux chiffres", selon Stéphane Baurberg, est en
train d'être bouclé. Un deuxième "à
trois chiffres" devrait suivre. Pour la première
année, la société table sur un chiffre
d'affaires de 45 millions de francs [et
non 45.000 francs, comme précédemment indiqué,
13/04/00]. [Philippe
Guerrier, JDNet]