Actualité / Publicité

Mardi 16 mai 2000

TimeToBuy parie sur le "trading" des bannières pour se distinguer des autres centrales d'achats La société, montée par deux cadres d'Interdeco Multimédia, propose un service d'achat d'espaces de dernière minute sur des sites de qualité.

TimeToBuy est une nouvelle centrale d'achat d'espaces publicitaires en ligne, créée en mars 2000 par Stéphane Bonjean et Stéphane Bénichou, deux anciens collaborateurs d'Interdeco Multimédia (la régie publicitaire Internet du groupe Lagardère). Elle veut se distinguer de ses concurrents (Carat, Médiapolis, Ogilvy, etc.) en proposant un système de "trading de bannières". "Pour des campagnes d'une à deux semaines, nos annonceurs pourront fixer le CPM, explique Stéphane Bonjean. Nous prendrons ensuite le relais pour récupérer tous les espaces de bouclage sur les sites de qualité en provenance de régies en soumettant nos propositions." La centrale se rémunère sur une commission d'environ 15% si l'affaire est conclue.

TimeToBuy proposera également des prestations plus traditionnelles de médiaplanning, mais aussi de veille concurrentiel et de création de bannières, qui peuvent prendre des formats spécifiques. TimeToBuy dipose de son propre studio graphique. "Nous ne prenons pas d'honoraire sur la création graphique, indique Stéphane Benichou. Nous nous rémunérons uniquement dans l'acte d'achat qui en découle." Au niveau des outils (AdServer, Dart, Fivia, etc.), les responsables de la centrale sont en cours de consultation.

TimeToBuy souhaite réaliser un chiffre d'affaires de 30 millions de francs avec les activités de médiaplanning et disposer d'une trentaine de clients d'ici la fin de l'année. MisterGoodDeal.com, nouveau site de "bonnes affaires" (voir l'article du JDNet du 03/05/00), est l'un des premiers à avoir signé avec la centrale. Les objectifs côté "trading" de bannières restent confidentiels. TimeToBuy vient de lever 5,5 millions de francs, par l'intermédiaire de MGT, une firme spécialisée dans le financement de start-up. La société compte actuellement une dizaine de collaborateurs. [Philippe Guerrier, JDNet]