Chello,
la filiale Internet à haut débit du câblo-opérateur UPC,
qui entrera à la Bourse d'Amsterdam le 30 mai, a annoncé
que son action serait vendue entre 13 et 17 euros. 26,9
millions de titres seront mis sur le marché, soit environ
10% du capital, et l'opération devrait rapporter environ
650 millions d'euros. Mais selon le Wall Street Journal,
Chello aurait pratiquement diminué de moitié ses prévisions
de rentrées financières générées par son introduction en
Bourse, en raison du contexte boursier actuel.
Un
avocat a porté plainte contre Nina Brink, la fondatrice
de World
Online, et les banques ABN Amro et Goldman Sachs, chargées
de l'introduction en Bourse du fournisseur d'accès, au nom
de près de 4.000 actionnaires. Dans le texte de sa plainte,
il parle de " manipulation de prix, délit d'initiés, désinformation
et publication d'un faux prospectus". Depuis son introduction,
le titre a chuté à la moitié de sa valeur. Nina Brink a
été contrainte de démissionner après qu'on a découvert qu'elle
avait vendu deux tiers de ses titres à un fond d'investissement
américain trois mois avant l'introduction.
Les
Etats-Unis ont leur Boo à eux: le très médiatique Digital
Entertainment Network (DEN), qui compte parmi ses actionnaires
Chase Capital Partners, Microsoft, Dell et NBC, s'apprête
à se mettre sous la protection de la loi sur les faillites.
La société spécialisée dans les programmes vidéo online
à destination des adolescents est à court de trésorerie.
Depuis sa création, en 1998, DEN a levé 60 millions de dollars,
mais a dû faire face à des dépenses incontrôlables : certains
de ses programmes, qui s'adressaient à des audiences très
spécialisées (les chrétiens adolescents ou les fanatiques
de sports extrêmes) auraient coûté jusqu'à 100.000
dollars par épisodes de six minutes. DEN a déjà licencié
plus de 100 personnes depuis le début de l'année.
Un
projet de site de voyages financé par Northwest
Airlines, Continental, Delta, United et American Airlines,
soit les cinq premières compagnies aériennes américaines,
fait l'objet d'une enquête de la part du ministère de la
Justice, qui le soupçonne par avance de pratiques anti-concurrentielles.
Le site, qui n'a pas de nom et ne devrait pas être en ligne
avant la fin de l'été, prévoit de proposer des billets d'avion,
mais aussi des chambres d'hôtel, des locations de voitures
ou des croisières. Il proposerait aussi des informations
sur les vols d'une trentaine de compagnies, entrant ainsi
directement en concurrence avec des sites spécialisés comme
Expedia ou Travelocity.
Lastminute.com
a créé une joint-venture avec le groupe de tourisme sud-africain
Tourvest pour lancer une version de son site d'offres de
dernière minute en Afrique du Sud. Lastminute.com a récemment
créé une joint-venture similaire en Australie et Nouvelle-Zélande
avec Travel.com.