Alors que plus de 400.000 internautes
s'étaient précipités en deux jours pour télécharger la version
électronique " Riding the Bullet ", le premier roman de Stephen
King publié sur Internet, en mars dernier, la deuxième expérience
électronique de l'écrivain américain démarre plus lentement.
Seulement 41.000 versions de la première partie de " The Plant
", proposée au format PDF, avaient été téléchargées le premier
jour sur le site
de l'écrivain.
Stephen King avait annoncé la
publication de son livre en trois chapitres, demandant un
paiement " sur l'honneur " aux internautes (1 dollar par chapitre).
Le second chapitre sera disponible le 21 août (Lire les Brèves
internationales du JDNet du 21/07/00). Si les résultats
des deux premières livraisons sont satisfaisants (c'est-à-dire
si 75% des téléchargements sont effectivement payés), le troisième
chapitre, le plus long, sera en ligne début septembre.
Les spécialistes expliquent ce
départ moins rapide, voire décevant, par le fait que King
a cette fois agi en solitaire, proposant à ses cyber-lecteurs
de devenir " le pire cauchemar des gros éditeurs ". En mars,
il avait lancé l'opération avec son éditeur, Simon & Schuster,
profitant alors de la force de frappe marketing et promotionnelle
de ce dernier. Cette fois, et malgré une large couverture
médiatique, Stephen King ne peut compter que sur sa propre
renommée. Selon un des porte-paroles, Stephen King reste cependant
" très satisfait " des ventes, la barre des 78% étant pour
l'instant atteinte.
Le règlement peut se faire a
posteriori, sur engagement, ou bien directement via le système
de paiement d'Amazon.com. Un lien renvoie l'internaute vers
Amazon.com, pour qu'il puisse payer son chapitre par carte
de crédit, chèque, mandat postal ou encore en liquide. Les
lecteurs sont ensuite renvoyés sur le site de Stephen King
où ils pourront terminer le téléchargement. Jeff Bezos, le
PDG d'Amazon, a indiqué qu'il espérait que le système du paiement
sur l'honneur allait inciter d'autres acteurs à distribuer
des livres sur l'Internet, à la manière des logiciels en shareware.
" Si vous rendez les choses faciles, les gens accepteront
de payer ", a-t-il précisé.
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