Le bi-mensuel L'Expansion
vient de publier son classement annuel sur "La France des
stock-options". Réalisé pour la troisième année consécutive,
il montre que la France arrive désormais derrière les Etats-Unis
dans ce domaine. "L'Expansion" évalue à 83,7 milliards
de francs la plus-value potentielle issue des plans de stock-options
dans les grandes entreprises, soit une hausse de 84,5%. Le
magazine s'est également penché sur les valeurs technologiques
et a établi un classement sur la base des sociétés composant
l'indice IT-Cac 50. Sur ce panel, "L'Expansion"
chiffre à 16,5 milliards de francs la plus-value potentielle
qu'ont générée les stock-options distribuées. "Malgré la rechute
des cours depuis le Net-krach du mois d'avil, infique le magazine,
les machines à produire des rémunérations en cas de succès
de l'entreprise ont tourné à plein".
En tête du classement des "entreprises
high-tech les plus utilisatrices de stock-options" figurent
Ilog, BVRP, Esker ou Unilog. Parmi les valeurs Internet dont
le Journal du Net suit chaque jour les performances en Bourse
(Lire notre tableau
quotidien), on retrouve FI System en huitième position,
qui a consacré 10,62% de son capital aux stock-options et
affiche une plus-value potentielle de 167,5 millions de francs
(ces chiffres ont été calculées sur la base du cours de l'action
au 30 juin). Plus loin arrivent Integra (14ème, 7,96% du capital,
96,66 millions de francs de plus-value potentielle) et Infosources
(24ème, 3,83% du capital, 0,68 million de plus-values).
Ayant enquêté sur la politique
de distribution des stock-options, le magazine note que, "concurrence
oblige, les usages se sont adaptés. Ilog et Fi Sytem distribuent
ces bouts de papier magique à tous leurs salariés, tandis
que chez Cyrano ou Esker, les neuf dixièmes en ont." Mais,
conclut L'Expansion, la pratique reste "à de rares exceptions
près, très souvent empreinte des habitudes françaises en matière
de rémunération". Dans de nombreuses sociétés technologiques,
la concentration est à des niveaux "plus élevés encore que
chez le plus égoïste du CAC 40, Sodexho, dont le comité de
direction monopolise 85% des options".
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