- Le Net. Il ne suffit pas de s'appeler Work.com
pour garantir le plein emploi... Le portail américain,
dédié au secteur "Soho", vient
en effet d'annoncer l'arrêt de ses activités
pour le 31 mars prochain face au tassement du marché
de l'e-pub. Le site, qui a déjà licencié
la moitié de ses 113 salariés, est un joint-venture
où sont notamment présents Dow
Jones (l'éditeur du Wall Street Journal) et Excite@Home.
- e-Commerce.
Après avoir racheté en septembre dernier
pour 12 millions de dollars les activités de son
concurrent Streamline.com à Chicago et Washington,
l'épicerie en ligne américaine Peapod,
détenue par le distributeur néerlandais Royal Ahold, ferme
son bureau de San Francisco. Suite à un accord,
les clients du cybermarché sont invités
à basculer leurs commandes sur le concurrent direct
de Peapod, Webvan, où ils se verront même
offrir une réduction de 20 dollars à leur
première livraison. Cette fermeture des activités
de San Francisco correspond à une réduction
des coûts drastique pour Peapod, sur lequel Royal
Ahold a injecté une dernière bouée
de 30 millions de dollars supplémentaires la semaine
dernière.
- Le
Net. La valse des nouvelles extensions de noms de
domaine semble vouloir quelque peu accélérer
la cadence. Le bureau de l'Icann,
réuni à Melbourne, a en effet lancé
le processus permettant aux registrars de distribuer les
sept nouveaux suffixes (.aero, .biz, .coop, .info, .museum,
.name et .pro). Les nouvelles extensions devraient disponibles
entre le second et le quatrième trimestres 2001.
- Média.
Alors que depuis le 5 mars dernier Napster
commence à recevoir les premières listes
de titres à bloquer, le site d'échange musical
indique que les majors fournissent des fichiers incomplets
où ne sont pas indiqués de façon
systématique le nom des fichiers. Malgré
tout, Napster aurait à ce jour bloqué environ
115.000 fichiers différents, représentant
au total 26.000 titres. La RIAA, le syndicat de l'industrie
du disque, a indiqué avoir fourni en tout 2 millions
de noms de fichiers à Naptser.
- Publicité.
Selon Jupiter
Media Metrix, l'utilisation des bannières verticales
("skyscraper") a augmenté de 70% au cours
du quatrième trimestre 2000 aux Etats-Unis, en
représentant, au total, 20% des pages vues contre
36% pour les bannières horizontales classiques.
L'étude indique qu'avec un CPM moyen d'environ
54 dollars, contre 28 dollars pour la bannière
horizontale, le skyscraper permettrait surtout aux dotcoms
de stabiliser les recettes publicitaires mais n'offrirait
pas aux annonceurs une véritable alternative.
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