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En levant 5 millions de
francs supplémentaires auprès d'un mystérieux
business angel, Free-goal s'est assuré quelques
mois de répit. Dans un marché extrêmement
concurrentiel où la purge est en cours, Laurent
Tapie, le président de Freegoal, se dit désormais
convaincu qu'il atteindra la rentabilité à
la fin du première semestre 2002. Après
restructuration, le site, qui emploie une dizaine de
personnes, ne consommerait plus que "300.000 francs
par mois", selon son fondateur. Mais comme la réduction
des pertes n'est pas une fin en soi, la société
s'apprête également à explorer de
nouvelles pistes en matière de sources de revenus.
A l'image des autres sites
du secteur, Free-goal.com, veut ainsi insister sur les
services mobiles et audiotel qui devraient représenter
60 % des facturations sur le prochain exercice.
Free-goal vient de mettre en place, avec le concours
de Jet Multimedia, un audiotel, Allofoot, qui se présentera
sous la forme de flashs d'infos consacrés au
football. "Nous diffuserons par exemple les résultats
et les classements de plusieurs championnats européens
ainsi que les championnats du Maghreb. Et toutes les
informations relatives aux transferts", explique
Laurent Tapie. Parallèlement à cela, la
société continuera également a
commercialiser son service de SMS pour le suivi des
résultats lors des journées de championnat
de France.
Le site, qui souffre lui
aussi de la conjoncture publicitaire, ne sera pas pour
autant abandonné. Une nouvelle version a d'ailleurs
vu le jour cette semaine. La société prévoit
également l'ouverture d'une boutique en ligne
qui proposera notamment des articles de sports comme
les maillots de clubs.
"Avec 70.000 abonnés à notre newsletter,
nous avons une base de membres qui peut être utilisée
pour des opérations de marketing direct. Le jeu
en ligne sera d'ailleurs très présent
sur la nouvelle version pour fidéliser l'audience",
annonce Laurent Tapie. Enfin, après avoir longtemps
hésité, Free-goal pourrait également
se tourner vers la vente de contenu, mais "sous
une forme un peu particulière". "Nous
avons les connexions avec les joueurs et nous pourrions
imaginer que ce soit eux qui produisent le contenu que
nous mettrions en forme", explique Laurent Tapie.
En raison de ses moyens
limités, la société n'aura en tout
pas l'occasion de promouvoir ses nouveaux services à
grand renfort de publicité. Et misera plus volontiers
sur quelques "coups" événementiels
pour attirer l'internaute. Comme ce soir, à l'occasion
du duel entre le PSG et l'OM. Le site propose ainsi,
depuis le début de la semaine, des "animations
et des interviews exclusives" autour de la rencontre.
Clou du spectacle aujourd'hui : une interview croisée
Luis Fernandez-Bernard Tapie en real audio.
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Pub,
e-commerce, revente de contenus ou services mobiles
? Les sites sportifs tentent tout pour s'en sortir.
