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Actualité / Capital-risque
Mardi 29 janvier 2002
Convergent Technologies entame ses opérations dans le capital-risque Ce nouveau fonds, doté pour l'instant de 20 millions d'euros, vient d'injecter pour sa première opération un million d'euros dans l'éditeur de logiciels Akazi. -->
          
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En injectant un million d'euros dans le capital de l'éditeur de logiciels Akazi Technologies, lors d'un troisième tour de table, le fonds Convergent Technologies, géré par Convergent Capital, a signé, la semaine dernière, sa première incursion dans le monde du capital-risque français. Après Tech Fund Capital Europe, lancé récemment, ce fonds commun de placement à risques (FCPR) illustre une certaine capacité du capital-risque à se régénérer à l'heure où beaucoup d'acteurs sont surtout occupés à refinancer leur portefeuille et n'ont donc guère de temps pour rechercher de nouveaux investissements.

Le bouclage de la première partie de ce FCPR, d'un montant de 20 millions d'euros, ne se sera toutefois pas fait sans mal, la situation économique n'ayant cessé de se dégrader depuis un an. Les créateurs du fonds, qui ont ouvert la souscription en avril 2001, ont dû revoir leurs ambitions à la baisse et souhaite désormais atteindre une capacité d'investissements de 60 millions d'euros au lieu des 100 millions initialement envisagés.

En attendant d'augmenter le montant de ses avoirs, le fonds peut déjà consacrer plus de 2 millions d'euros par opération pour des interventions à un stade très précoce de la vie de l'entreprise, même si ses fondateurs comptent élargir leur spectre en fonction des opportunités. "Dans ce contexte économique incertain il y a clairement une prime aux sociétés déjà établies, même si elles traversent une passe difficile, constate Alain Meller, l'un des trois associés de Convergent Capital. Dans la mesure où certains investisseurs n'ont plus la capacité de suivre, nous pourrions donc les suppléer dans ces sociétés dont le modèle reste, malgré la crise, très porteur."

Selon ses fondateurs, Convergent Technologies ciblera particulièrement les éditeurs de logiciels, à l'image d'Akazi, où les solutions technologiques et d'infrastructures permettant d'améliorer le transport ou l'accès aux données digitales. "Nous cherchons des sociétés qui vendent des produits et non des services" résume Alain Meller. La particularité de ce fonds résidera, en outre, dans le fait qu'il sera dirigé par d'anciens managers de sociétés technologiques.

Les trois associés, Alain Meller, Armand Sibony et Philippe de Bellefonds ont ainsi tous exercé, auparavant, des responsabilités dans des sociétés high-tech comme Communications and Systems (CS), pour les deux premiers, et Sema pour Philippe de Bellefonds. Un élément différenciant d'importance, selon Alain Meller, dans un secteur où les financiers sont souvent majoritaires. "Nous avons constaté qu'en France, le profil opérationnel n'est pas forcément très répandu chez les fonds. Avec nos expériences respectives nous estimons, connaître les technologies, et avoir la capacité de faire des diagnostics sur la façon d'attaquer un marché" avance-t-il.

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Si 70% des investissements devraient être consacrés à des sociétés européennes, pour se conformer à la loi sur les FCPR, le fonds pourrait également financer des start-up hors du marché européen. Le second investissement de Convergent Technologies devrait ainsi être effectué en Israël, un pays que Daniel Sibony connaît bien puisqu'il avait été chargé par son ancienne entreprise d'identifier les opportunités de croissance externe dans ce pays. "Israël est une vraie tour de contrôle en matière technologique grâce à sa proximité avec les Etats-Unis" souligne Alain Meller. Convergent Technologies ambitionne de réaliser "quatre à six investissements" cette année, selon ses dirigeants.

FCPR et FCPI : quelle différence ?

Ces deux fonds commun de placement (FCP) obéissent à des critères très stricts et diffèrent légèrement sur la forme. Les Fonds Communs de Placement à Risques (FCPR) doivent ainsi investir au moins 50 % de leurs avoirs dans des valeurs européennes non admises sur un marché réglementé. Pour le souscripteur, ils présentent l'avantage d'être exonérés de toutes taxes (hors prélèvements sociaux) si les fonds restent bloqués au moins 5 ans. Au- delà, le souscripteur bénéficie d'une exonération totale des taxes (hors prélèvements sociaux).
Le FCPI a quasiment les mêmes caractéristiques sauf qu'il doit être investi à 60% dans des sociétés non cotées "innovantes", "dont le capital n'est pas détenu majoritairement, directement ou indirectement, par une ou plusieurs personnes morales". Pour être qualifiées d'"innovantes", les jeunes pousses doivent,
soit avoir réalisé, au cours des trois exercices précédents, des dépenses cumulées de recherche d'un montant au moins égal au tiers du chiffre d'affaires, soit "justifier de la création de produits, procédés ou techniques dont le caractère innovant et les perspectives de développement économique sont reconnus". Cette appréciation est effectuée par l'Anvar qui décerne un label à la société en la matière. La qualification est accordée pour une période de trois ans.

[Jérôme Batteau, JDNet]

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