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Guillaume Pannaud (FCB Offshore ex-Netbrand) : "Notre changement de nom reflète l'évolution du marché"
FCB Netbrand change de nom pour devenir FCB Offshore. Une mue qui marque un nouveau positionnement davantage orienté grands comptes. --> (Vendredi 1 février 2002)
         
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Créée en janvier 2000 et spécialisée dans la communication offline autour de la problématique Internet, FCB Netbrand change de nom pour s'appeler désormais FCB Offshore. Une manière comme une autre de communiquer autour de son nouveau positionnement, fruit de l'évolution des clients de l'agence. Ces derniers ont tendance à venir de plus en plus du secteur "mortar" alors que les acteurs de l'Internet se font rares. Ce changement de nom vient aussi ponctuer un parcours créatif . Co-dirigée par Guillaume Pannaud et Thomas Stern, l'agence s'est illustrée avec les campagnes pour Multimania et Scoot.

JDNet. Pourquoi avez-vous choisi de changer de nom ?

Guillaume Pannaud. Nous avons choisi d'accompagner le mouvement des marchés. Quand la nouvelle économie était constituée à 90 % de pure-players, la marque Netbrand faisait sens. Mais, à partir du moment où nouvelle économie et ancienne économie font bon ménage, le fait de s'appeler Netbrand ne nous semble pas nécessaire. La deuxième raison est qu'il y eu une telle concentration du marché de l'Internet en 2001 qu'i être spécialisé dans l'Internet pour une agence de publicité, c'est se couper de quasiment 50 % du marché. Aujourd'hui, il y a 4 intervenants qui trustent 80% du marché du Net. Quand une agence travaille pour deux d'entre eux, elle ne travaille pas pour les deux autres. C'est assez limitatif en terme de développement pour nous. Enfin, la dernière raison à ce changement provient de la réussite de nos réalisations. Nous nous sommes illustrés d'un point de vue créatif, notamment avec Scoot. Ce succès a généré des coups de fil de sociétés qui n'avaient pas forcément grand chose à voir avec l'Internet. Nous avons donc choisi un nouveau nom moins centré Net.

Cela signifie que vos clients sont de moins en moins liés à la nouvelle économie ?
Aujourd'hui, environ 55 % de nos revenus proviennent de la nouvelle économie et 45 % de marques de services qui ont des activités Internet mais dont ce n'est pas le métier principal. Par exemple, pour la campagne Scoot, du groupe Vivendi, nous n'avons jamais abordé la question d'Internet : nous n'avons parlé que du numéro de téléphone. De même, nous travaillons pour une assurance-vie, Novacy, du groupe Generali, qui a certes un site Internet mais dont ce n'est pas le cœur de métier. Faire la segmentation entre les sociétés qui ont un site ou qui n'en ont pas, cela n'a donc aucun sens, puisque toutes les grandes entreprises en ont un. Pour autant, il n'y a pas de renoncement quand aux marques Internet. Nous sommes plus dans un état d'esprit où nous voulons nous ouvrir à autre chose. Ce qui est encourageant, c'est que nous voyons passer en ce moment des consultations de grands industriels, comme Lafarge, ou de grandes sociétés de service qui se mettent à investir dans Internet et nous sollicitent pour cela.

Quels sont vos résultats financiers pour l'année 2001 ?
Nous avons réalisé un peu plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires en 2000 et 2,13 millions en 2001. Cela représente une progression de près de 100 % en une année. Nous restons très confiants sur 2002 et tablons sur un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros. C'est pourquoi nous continuons à recruter. FCB Offshore compte aujourd'hui 14 salariés et nous accueillons dès lundi un nouveau créatif.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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