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Actualité / Capital-risque
Mercredi 6 février 2002
Capital-risque aux Etats-Unis : fin de la chute ? Dans son rapport annuel, la NVCA note une remontée des investissements au quatrième trimestre d'une année 2001, qui aura cependant été marquée par une chute de près de 63% des montants investis. -->
          

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Le quatrième trimestre 2001 du capital-risque aux Etats-unis aura finalement réservé quelques surprises, selon l'étude de référence publié hier par la National Venture Association (NVCA) et Price WaterHouseCoopers. Les montants investis auraient en effet atteint 7,138 milliards de dollars, contre 7 milliards au troisième trimestre, et seraient ainsi en progression entre deux trimestres, un phénomène qui ne s'était plus produit depuis la fin 1999. 856 sociétés ont également trouvé des capitaux, contre 810 au trimestre précédent, stoppant ainsi une sévère érosion du nombre de sociétés financées. Cette érosion avait débuté avec l'e-krach du printemps 2000. La tendance suit d'ailleurs l'économie en général, où les analystes estiment qu'un point bas a été touché au cours du dernier trimestre 2001.

Selon la NVCA, le total des investissements en capital-risque pour l'année 2001 s'élève donc à près de 36,5 milliards de dollars (pour 3.298 sociétés financées), et se place en troisième position dans toute l'histoire du secteur, derrière les années 1999 et 2000. Mais loin derrière. Ce total s'affiche en effet en recul de près de 63% par rapport à 2000 où 100 milliards de dollars avaient été collectés par 7.094 sociétés. L'autre élément d'étonnement concerne les stades d'intervention des capitaux-risqueurs, qui ne varient guère même si un point d'inflexion semble se dessiner depuis deux trimestres. En 2001, l'"Early Stage" (1er tour de table), l'"Expansion Stage" (2ème tour) ou le "Later stage" (Pré-Ipo) ont capté environ respectivement 23%, 55% et 19% des sommes investies, soit la même proportion que l'année précédente. Mieux, entre 2000 et 2001, le nombre de sociétés financées en Early stage a progressé de 149%, contre une hausse de 63% pour les sociétés en Expansion stage.

En revanche, si on analyse uniquement le quatrième trimestre 2001, on s'aperçoit que les montants investis enExpansion stage ont représenté 64,3% du total du trimestre contre 53,9% au troisième trimestre. La part des investissements dans l'Early stage passant de 21,3% à 15,6%. Une situation qui s'explique par le fait que beaucoup d'investisseurs sont de plus en plus concentrés sur le refinancement de leur portefeuille existant. La tendance pourrait se poursuivre encore un ou deux trimestres et gêner les sociétés actuellement en quête d'un premier tour de table. L'entrée dans le capital sera en tout cas moins coûteuse pour les capitaux-risqueurs, puisque le tour de table moyen est passé de 10 millions de dollars en 2000 à un peu plus de 7 millions de dollars en 2001.

Le plus grand chamboulement aura eu lieu dans les secteurs d'intervention, avec notamment une nette poussée des biotechnologies, sur lesquelles se rabattent les investisseurs lassés, voire lessivés, par l'Internet. Au quatrième trimestre 2001, la biotechnologie a ainsi recueilli 1 milliard de dollars, soit quasiment un bond de 50% par rapport à la moyenne des précédents trimestres. Au global, le secteur des sciences de la vie est un des rares à progresser, en terme de montants investis, avec 18,5% du total des investissements en 2001 contre 7,97% l'année précédente. A l'opposé, la grande victime de l'année aura été la distribution, qui englobe notamment l'e-Commerce. Sur la première marche du podium en 2000, avec 18,3 milliards de dollars d'investissements, les sociétés du secteur ne recueillent que 3,6 milliards de dollars, soit une chute de plus de 83%. On remarquera toutefois que ce secteur revient à une taille plus juste et plus en phase avec la réalité puisque, dans l'histoire, la distribution n'a jamais vraiment constitué le coeur de l'activité des capitaux-risqueurs, qui ont toujours privilégié les technologiques. Internet avait donné quelques illusions trompeuses en 2000 dans ce domaine en élevant les sociétés d' e-Commerce au rang de technologiques.

Le site

Du coup, le secteur du logiciel récupére son dû en 2001. Si les montants d'investissements ont chuté entre deux années, de 16,9 milliards de dollars à 6,851 milliards de dollars, le secteur reprend sa première place, un rang qu'il a quasiment toujours occupé depuis vingt ans. Il précède les télécoms et les infrastructures réseaux qui, malgré une chute des montants de 50% par rapport en 2000 et les déboires des grands groupes cotées en Bourse, restent attractifs aux yeux des investisseurs.

[Rédaction, JDNet]

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