Après avoir tenu sa promesse aux marchés en publiant au mois de février un chiffre d'affaires consolidé pro forma de 59,1 millions d'euros, Micropole a une nouvelle fois détonné dans le climat ambiant. Le groupe dirigé par Christian Poyau, a doublé son bénéfice net avant amortissements des survaleurs à 2,2 millions d'euros au cours de son exercice 2001. La société n'a en outre constaté "aucune dépréciation exceptionnelle liée aux écarts d'acquisitions" même si elle a dû passer une dotation aux amortissements, quasiment rituelle dans le secteur, de 3,1 millions d'euros, faisant plonger son résultat net dans le rouge, en perte de 0,9 million d'euros.

Sa marge d'exploitation, qui est passée entre 2000 et 2001 de 9,4 % à 7,4 %, s'est en revanche légèrement érodée et traduit les difficultés rencontrées par la société au cours d'une année 2001 morose pour le secteur. Mais le résultat reste positif d'autant que Micropole a dû digérer rapidement l'acquisition d' Univers Informatique au cours de l'année écoulée.

Comme pour le reste du secteur, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre s'est affiché en léger regain de 5 % par rapport au troisième trimestre, à 15,1 millions d'euros. Micropole estime que son positionnement multiple dans "l'intégration de solutions Internet/Intranet/Extranet, la business intelligence, la gestion de la relation-client et l'Internet mobile" lui apermis de mieux résister à la chute de certains marchés.

Micropole, qui dispose d'une trésorerie de 7,2 millions d'euros, a donc réaffirmé son optimisme pour 2002 en tablant, selon un communiqué du groupe, sur "une croissance à deux chiffres dont la partie la plus importante sera réalisée sur le second semestre" .

* La croissance organique, hors acquisition d'Univers Informatique notamment est de 30%