L'Interactive Advertising Bureau
(IAB) américain et l'Americain Association of
Advertising Agencies (AAAA) viennent de procéder
à la mise à jour des "règles"
de la publicité en ligne. Réalisées
grâce à la collaboration des différents
acteurs du marché, il s'agit d'orientations permettant
aux annonceurs, aux régies et aux agences interactives
de négocier de manière plus uniforme l'achat
d'espace publicitaire. Les nouveautés de cette
version 2.0 des règles de la pub online ont pour
but de mettre fin aux ambiguïtés concernant
le calcul des bannières délivrées
et de mettre en exergue les limitations des responsabilités
de chaque acteur.
Concernant
les méthodes de comptage utilisées par
les éditeurs et les annonceurs, il faut savoir
que, en général, les sites éditeurs
comptent une publicité quand il y a eu une requête
auprès du serveur tandis que les annonceurs comptabilisent
une impression uniquement lorsque la bannière
est envoyée sur la page. Les nouvelles règles
suggèrent une mise à plat des chiffres
lorsque les calculs diffèrent de plus de 10 %
entre le site éditeur et l'annonceur. Dans ce
cas, c'est la régie qui est instituée
en tant que médiateur dans la discussion.
Par ailleurs, la nouvelle "réglementation"
a pour objectif de clarifier l'ensemble des règles
pour préciser les responsabilités de chacun
en cas de non respect des contrats ou d'incidents empêchant
le bon déroulement de l'affichage des bannières.
Adam Gerber, directeur média du Digital Edge,
la fédération américaines des nouveaux
médias, a déclaré à CNet
que "bien que la première version de notre
réglementation ait été un très
bon début, la transformation très rapide
du secteur a mis en exergue la persistance de nombreuses
lacunes. Cette nouvelle version s'efforce d'y répondre
de la manière la plus complète possible.
Les régies et les sites éditeurs peuvent
désormais connaître précisément
quelles sont leurs obligations et leurs responsabilités."
En revanche, l'IAB et l'AAAA
ne se sont pas encore prononcés quant à
la propriété des données relevées
par les cookies et les tags de tracking des internautes
exposés à la publicité. Les régies,
les agences d'achat d'espaces, les sites éditeurs
s'efforcent pour l'instant tous trois de cibler les
habitudes du public et l'influence de la pub sur leur
comportement sans pouvoir dire à qui il revient
effectivement de collecter ces données. L'ensemble
des acteurs du marché vont débattre avec
les deux entités représentatives pour
décider à qui revient ces informations.
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