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Aladinno lève un million d'euros et change définitivement de modèle
L'entreprise accueille la CDC dans son capital. Elle a décidé de tourner le dos au marché des particuliers et compte proposer ses solutions mobiles aux entreprises. --> (Lundi 6 mai 2002)
         
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Après trois année d'existence, c'est quasiment une nouvelle vie qui commence pour Aladdino. L'entreprise, qui était jusqu'alors positionnée sur le marché des services mobiles sur PDA pour les particuliers, va en effet opérer cette année une réorientation complète de son activité vers le marché des entreprises. Ayant fait le constat d'"une faible solvabilité du modèle grand public" et "d'un modèle économique peu pertinent à long terme", l'entreprise a ainsi convaincu le mois dernier la CDC, nouvel entrant dans le capital, et trois de ses anciens actionnaires (I-Source, SPEF, et ING) de lui apporter un million d'euros supplémentaires pour se lancer à l'assaut de ce nouveau marché.

La tâche n'a cependant pas été aisée puisque les négociations pour cette augmentation de capital, qui laisse désormais 32% du capital entre les mains des fondateurs, auront duré plus de huit mois. "Les conditions exigées par certains investisseurs nous paraissaient beaucoup trop dures, explique Yvon Corcia, le président d'Aladdino. Nous avions donc décidé de suspendre le processus en fin d'année 2001 en attendant une accalmie." Désormais, juge-t-il, "tout le monde est plus raisonnable".
L'essentiel de cette levée de fonds servira donc à renforcer la force commerciale et marketing d'Aladdino, en France et en Espagne.

L'entreprise compte notamment vendre sous forme de licences des solutions permettant aux entreprises de "rendre mobiles les applications de leurs systèmes d'informations". Aladdino a déjà quelques références dans ce domaine puisqu'elle a notamment travaillé l'an dernier avec la BNP (Intranet mobile sur PDA) ou la Banque Populaire sur de tels projets. Et malgré la crise actuelle, Yvon Corcia ne semble pas craindre les réductions de budgets drastiques, notamment dans le domaine informatique, dans les entreprises. "Les dirigeants sont surtout trés soucieux de leur retour sur investissements. Or nos solutions offrent des gains potentiels et mesurables. Synchroniser son PDA avec les données de l'entreprise avant une visite chez un client permet de gagner du termps et surtout de l'argent", résume-t-il.

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Avec ce nouveau modèle, le président d'Aladdino ne visera pourtant pas de croissance de son chiffre d'affaires cette année. "Nous anticipons un million d'euros de chiffre d'affaires, comme en 2001, explique-t-il. Mais dans la mesure où notre modèle sera plus classique et s'apparentera à celui d'un éditeur de logiciels, nos marges vont sensiblement s'améliorer. Nous comptons ainsi atteindre plus facilement l'équilibre d'exploitation en milieu d'année". Quant à l'activité BtoC, elle ne disparaîtra pas pour autant et devrait être mise simplement en sommeil, selon lui. "Nos 60.000 membres auront encore accès aux services. Mais nous ne ferons plus de développement et le chiffre d'affaires de l'activité sera marginal". Aladdino emploie 17 personne et dispose de filiales en Angleterre et en Espagne.

[Rédaction, JDNet]
 
 
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